mercredi 8 juillet 2015

OUI, La croix et non le poteau, car textes tronqués par la Watch-Tower pour tromper les gens .

Article long, quoi qu'Abrégé, mais si révélateur...

Le Juge Rutherford avait fait du découpage," des textes qui avaient  eu pour le même mot "PLUSIEURS" formes différentes, 

mais le Président Juge de la Watch-Tower de l'époque  a trafiqué en découpant , oui, une seule photo sur les 16,  d'un homme cloué  sur "un pieu", 

alors que les 15 autres démontraient bien que le mot en Grec, et même Hébreu,  pouvait avoir "plusieurs formes,

 dont LA CROIX, de Jésus Christ. 

La Watch-Tower n'hésite paà trafiquer et tronquer des textes

pour justifier ses points de vue, mais aussi dans beaucoup de thèmes;

Voyons  En Hyper abrégé, "LA CROIX de Jésus Christ" . L'agonie et les "mots"  ..

Temps d'agonie

Deux expériences à caractère scientifique et médicale intitulées "Les cinq plaies du Christ: étude anatomique et expérimentale" et "La Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon le chirurgien" ont été dirigées par le docteur chirurgien honoraire de l'Hôpital Saint-Joseph de Paris, Pierre Barbet. 

Ces expériences démontrèrent que, dans le cas d'un clouage sur un poteau
il était impossible de survivre au-delà de quelques minutes en étant attaché avec les bras à la verticale 

car l'asphyxie gagnait très rapidement le supplicié. En effet, le poids de corps entier étant soutenu par les bras étirés, cela occasionnait une hyper-expansion des poumons qui n'arrivaient plus à se remplir, d'où une rapide carence en oxygène dans le sang suivie d'une crampe des muscles respiratoires et d'une transpiration intense.

 Il aurait fallu, pour qu'il puisse reprendre son souffle, que le condamné parvienne à contracter ses poumons en levant les jambes, ce qui était déjà particulièrement difficile dans le cas d'une pendaison par les mains uniquement, mais quasiment impossible dans le cas où les pieds étaient également cloués au poteau. 

Voilà pourquoi le fait de briser les jambes des condamnés, pratique évoquée en Jean 19:31,32accélérait la mort: une fois privé d'un appui et étant incapable de se soulever, le condamné finissait de s'asphyxier en quelques minutes.[41]
Frederick T. Zugibe, professeur de pathologie à l'Université de Colombia et médecin légiste dans l'État de New York, a effectué de nombreuses recherches afin d'expliquer les causes de la mort par crucifixion. Bien qu'il ait contredit les arguments de Barbet[42] - selon lui, la mort ne résultait pas de l'asphyxie, 

mais d'un choc hypovolémique et traumatique -, il démontra 1/ que la personne clouée avec ses bras ouverts dans un angle d'environ 60 à 70° par rapport au tronc pouvait survivre pendant plusieurs heures;[43][44] 2/ qu'il était possible de clouer quelqu'un à une croix par les mains, et pas forcément par les poignets.[45]
Ainsi, que la mort soit due à l'asphyxie, aux conséquences de la flagellation, au clouage, à la déshydratation, à l'épuisement ou à quoi que ce soit d'autre, le fait est que, dans le cas d'une mise à mort telle qu'elle est dépeinte dans les publications jéhovistes,
le supplicié ne survivait que quelques minutes, tandis que la mise en croix permettait de prolonger l'agonie de plusieurs heures.
Or, selon le récit biblique, Jésus avait non seulement la force de pouvoir parler à plusieurs reprises alors qu'il ne bénéficiait d'aucune aide divine (Matthieu 27:46; Marc 15:34), mais en plus il décéda après une agonie d'environ trois heures (Luc 23:44-46. Toujours selon la Bible, ce temps parut assez court à Ponce Pilate puisqu'il s'étonna qu'il soit déjà mort (Marc 15:44). 
Cela signifiait donc que les condamnés qui mourraient dans sa position avaient l'habitude de résister plus de trois heures, 

ce qui aurait été impossible dans le cas d'un clouage tel que défini par la Watch Tower.

Autres éléments de réflexion

  • En toute logique, le Christ n'a pas pu choisir l'instrument sur lequel il allait mourir. Quand bien même il s'agirait, selon la Watch Tower, d'un symbole païen, le fait est que ce sont les Romains, donc un peuple de païens, qui procédèrent à l'exécution, et qu'ils ne se souciaient pas des éventuelles convictions religieuses des suppliciés.
  • Si chaque supplicié devait transporter son poteau sur le lieu de l'exécution, alors il faudrait en déduire qu'un nombre impressionnant d'arbres était utilisé lors de chaque mise à mort collective. Les Romains se seraient-ils à ce point compliqué la tâche en abattant un arbre pour chaque condamné à mort, alors qu'ils procédaient parfois à des mises à mort de plus de 2000 personnes? 

  • Par ailleurs, que devenaient les poteaux après l'exécution: étaient-ils enlevés de terre et redescendus du Golgotha pour les réutiliser suivant le même protocole lors d'une prochaine exécution, ou attendait-on qu'ils se désintègrent naturellement sur le lieu où ils étaient plantés? 

  • Là encore, ces hypothèses contreviennent au bon sens: il est plus raisonnable de penser que des poteaux - toujours les mêmes - attendaient les suppliciés sur le lieu de l'exécution et que ces derniers ne portaient que la barre transversale beaucoup plus légère, barre qui était ensuite fixée au pieu droit, ce qui formait une croix. Après quoi on ne détachait que cette barre transversale, et les mêmes poteaux déjà en terre étaient ensuite réutilisés.
  • Il n'y a jamais eu de débat lors des premiers siècles de notre ère quant à savoir sur quel instrument le Christ était mort. Si les auteurs anciens ne s'accordaient sur la forme précise de la croix, il n'empêche qu'aucun d'eux n'optait pour le poteau comme le font les Témoins de Jéhovah aujourd'hui.

  • Les chrétiens des premiers siècles ont été prêts à mourir en étant dévorés par des fauves dans les arènes afin de défendre leur foi et de refuser les compromis. Compte tenu d'un tel zèle, il est fort improbable qu'ils aient accepté sans sourciller un symbole païen qui aurait travesti la réalité des événements, et cela si peu de temps après la mort du Christ.

  •  Le simple fait que le symbole de la croix fut incorporé sans difficulté dans le christianisme est la preuve qu'il représentait quelque chose de bien concret pour les fidèles, à savoir l'instrument de torture de leur Maître.

  • Lorsque Joseph Rutherford fit le revirement à propos de l'instrument de torture du Christ, déclarant qu'il s'agissait d'un poteau et non d'une croix, 

  • avait-il soudainement disposé de nouvelles preuves irréfutables sur les plans archéologique, scientifique, étymologique, etc, qui aurait justifié la remise en cause d'une conviction partagée par tous les chrétiens depuis 1900 ans? 

  • L'examen des écrits du mouvement de cette époque fait répondre par la négative: il ne s'agissait que d'une lubie du dirigeant.

Méthodes employées par la Watch Tower

Citations tronquées de la part du mouvement

Pour arriver à limiter le sens étymologique des mots utilisés dans la Bible ou à l'époque de Jésus,
 le mouvement a eu recours à des citations partielles et abusives de dictionnaires bibliques.

 Invariablement, la technique consiste à ne citer que le passage qui soutient le point de vue du mouvement 

en cachant la complexité et la variabilité de la signification des mots employés. En restituant intégralement les définitions contenues dans ces dictionnaires, on peut appréhender la multitudede sens que peuvent recouvrir ces termes:
- Dans l'appendice 5C de leur Bible à référence (1996) ils citent le dictionnaire de Lewis et Short (A Latin Dictionnary, 1879) pour le mot crux 

en ne citant que la première partie de la définition principale alors qu'il n'y en a deux: celle qui emporte l'idée d'arbre ou potence est bien mentionnée,[46] mais l'autre qui se rapporte à la croix est omise.[47]
- Le livre Comment Raisonner à partir des Écritures, 1985, dans l'article "Croix", à la page 77, cite The Imperial Bible Dictionnary, 1874, vol. I, p. 376
 (également cité dans La Tour de Garde du 15 Aout 1987, page 22, article "La croix est-elle pour les chrétiens?"):
« C'est ce que reconnaît un dictionnaire biblique en ces termes: "Le mot grec [stauros] que l'on traduit par croix signifie à proprement parler poteau; c'est un pieu dressé, ou palis, auquel on pouvait pendre quelque chose, ou qui pouvait servir à clôturer un terrain. (...) 
Même chez les Romains, la crux (dont dérive notre mot croix) devait être à l'origine un poteau droit." — The Imperial Bible-Dictionary (Londres, 1874) de P. Fairbairn, tome I, p. 376. »
Toutefois, l'article complet de ce dictionnaire peut se traduire comme suit (en gras les passages omis):[48]
« Le mot grec [stauros] que l'on traduit par croix signifie à proprement parler poteau; c'est un pieu dressé, ou palis, auquel on pouvait pendre quelque chose, ou qui pouvait servir à clôturer un terrain.

 Mais une modification fut introduite tandis que l'usage et la domination de Rome s'étendaient aux peuples parlant grec. Même chez les Romains, la crux (dont dérive notre mot croix) devait être à l’origine un poteau droit et resta toujours la partie la plus proéminente. 
Mais à partir du moment où il fut utilisé comme un instrument de punition,
 une pièce de bois transversale fut ajoutée:
 néanmoins pas à tous les coups. (...) Il ne fait néanmoins aucun doute que la dernière forme fut la plus courante, et que durant la période des évangiles, la crucifixion était couramment exécutée en suspendant le criminel sur une pièce de bois en forme de croix. »

The Imperial Bible Dictionnary, article "Croix"
- Le Dictionnaire encyclopédique de la Bible de Alexandre Westphal est cité de manière incomplète par l'encyclopédie jéhoviste Perspicacité, à la page 623, dans l' article "Poteau (être attaché sur un)"; voici en gras ce qui a été omis:[49]
« Le mot croix [...] traduit (comme crux de la Vulgate) le grec stauros, qui signifie d'abord pieu (élément de palissade ou de fortification), pal (instrument de supplice employé par Assyriens, Perses, Carthaginois, Égyptiens), ou encore poteau auquel était attaché ou suspendu le supplicié jusqu'à ce que mort s'ensuivît.
Ce pal et ce poteau sont nommés en latin crux simplex. Les Grecs et les Romains qui employèrent ce mode de supplice modifièrent de bonne heure l'aspect du poteau en le surmontant d'une traverse. C'est la crux commissa, en forme de T.
« La forme généralement connue (la croix) est la crux imniissa des Romains ou croix latine. Il est probable que la croix de Jésus avait cette dernière forme, portant au sommet l'inscription (voir ce mot). »
- Dans le livre Comment raisonner à partir des Écritures des Témoins de Jéhovah, on peut noter une citation partielle et partiale d'un dictionnaire sur ce terme grec, dictionnaire qui éclaire justement le sens du mot:
« Quel fut l'instrument utilisé pour l'exécution du Fils de Dieu? On notera avec intérêt que les Écritures le désignent parfois par le mot xulon, qu'un lexique grec-anglais (Greek-English Lexicon de Liddell et Scott) définit ainsi: "Bois coupé et prêt à être utilisé, bois de chauffage, bois de construction, etc. (...), pièce de bois, bûche, poutre, pieu, (...) gourdin, bâton, (...) poteau sur lequel les criminels étaient empalés, (...) bois sur pied, arbre.

" Il ajoute "dans le NT, croix" et cite l’exemple d'Actes 5:30 et 10:39 (Oxford, 1968, pp. 1191, 1192). »
Les points de suspension entre parenthèses mis en gras correspondent à la définition "instrument de torture" qui n'est PAS  mentionnée dans la citation du livre jéhoviste que par la fin de sa phrase "poteau sur lequel les criminels étaient empalés".
 La citation des Témoins de Jéhovah reprend bien chaque définition principale des six sens possibles de xylon, sauf sur ce point de "instrument de punition" où la citation ne reprend que la fin de la définition à savoir "poteau".

 En effet, si les Témoins montraient à leurs lecteurs que xylon peut signifier n'importe quel sorte d'instrument de torture ou d'exécution en bois,

il faudrait reconnaître qu'il peut aussi désigner une croix, ce que déclare clairement ce dictionnaire et cela juste avant "poteau". 

Voici cette définition (en gras la partie tronquée):......A SUIVRE  !!!

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