vendredi 10 mai 2013

Parlons un peu de transfusion sanguine, par Un EX. Témoin de JEHOVAH

Parlons un peu de transfusion sanguine, par Un EX. Témoin de JEHOVAH

Partie d' un Témoignage d' un EX. témoin de Jéhovah

 

LES VACCINATIONS INTERDITES


En décembre 1951, lorsque le Président Knorr vint surveiller mon bureau, 


j'avais une trentaine de lettres venant de parents qui demandaient si la loi de Dieu permettait à leurs enfants d'être vaccinés contre la variole, 


ceci étant obligatoire pour leur scolarité.


-L 'opinion de la Société là -dessus était déjà connue depuis des années.


Le journal "L'Age d'Or" affirmait que puisque la vaccination est une injection directe de produit d'origine animale, dans le système sanguin, 


c'est une violation directe de la loi de Jéhovah.

 (édition anglaise du 24 avril 1935, page 465)

 Répondre à ces lettres n'aurait pas dû me faire rencontrer la moindre difficulté,


seulement j'avais des doutes quant à la position de la Société sur ce point.


Après quelques questions concernant mon travail, Knorr me demanda "Quelles sont ces lettres sur ton bureau? ''


 Je répondis que j'avais du mal à y répondre 


PARCE QUE que je ne croyais pas à la doctrine de la Société quant aux vaccinations.


Il me répondit: "Ce n'est pas à toi de discuter de doctrine".


 Après notre conversation je partis pour Pittsburgh en Pennsylvanie pour y faire un discours.


A mon retour je constatai que l'on avait répondu aux lettres qui étaient restées en attente sur mon bureau.


-Plus tard je visitai les laboratoires Lederle où se fabriquait le vaccin antivariolique. Je trouvai que mes soupçons étaient justifiés.


La Société enseignait que les vaccinations violaient la loi de Dieu parce qu'elles introduisaient du sang animal dans le sang humain,


 mais je découvris que cela était inexact 


En effet ce vaccin était cultivé dans l'embryon d'un poussin, donc en dehors de toute question de sang.


 Dès mon retour au siège, j'envoyai un mot sur ma découverte au président, mais il ne m'en accusa jamais réception.





LES VACCINATIONS PERMISES

A ma grande surprise Dieu changea d'avis le 15 avril 1952, dans une lettre où la Société, parlant à la place de Dieu

fit marche arrière, là où elle avait dénoncé les vaccinations comme "une violation directe de la loi de Dieu '.


Entre autre, cette lettre précisait que la question d'être vacciné doit être décidée par l'intéressé lui-même et qu'une interdiction scripturaire ne semblait pas exister.


Quand ce changement se produisit, je me disais comme beaucoup d'autres Témoins, que l'organisation de Dieu corrigeait une erreur.


J'aurais dû plutôt me dire ceci: 


"comment se faisait-il que les grands chefs de l'organisation avaient enseigné et souligné comme la "loi de Jéhovah", 


ce qui en fait n'était qu'erreur, et cela depuis si longtemps?"


LES VACCINATIONS ET L'HYPOCRISIE
Cette interdiction insensée à propos des vaccinations avait créé de graves problèmes.

Par exemple, avant qu'un enfant puisse entrer au cours préparatoire à l'école, on devait présenter l'attestation de la vaccination antivariolique.

Comment le Témoin, croyant que la vaccination était contre la loi de Dieu pouvait-il le faire?

Mes beaux-parents, et beaucoup d'autres firent la seule chose possible -


 ils amenèrent leur fille chez un docteur qui simula une vaccination à sa jambe avec de l'acide.

Puis le médecin signa l'attestation et la fillette n'avait plus aucun problème pour entrer à l'école.


La cousine de Joan eut une "vaccination" analogue, mais malheureusement le docteur fit tomber de l'acide sur sa jambe. 


Elle en porte la marque encore aujourd'hui.

On m'a dit que A. E. Ilett, le médecin de Béthel, remplissait les attestations sans avoir fait la vaccination, 


et je le crois, car sans vaccination, les missionnaires Témoins ne pouvaient pas quitter le pays;


 donc ils obtenaient leurs attestations quelque part.

En fait, un des frères me dit que ce changement de doctrine s'imposa parce que la Société voulait éviter un scandale à ce sujet.

Personnellement je fus vacciné, mais mon frère et ma soeur ne le furent jamais.

Dans son livre "Faith on the March" (La Foi qui marche), A. H. MacMillen, un Témoin de très longue date, dévoile un autre problème.

Certains Témoins se virent refuser leur dérogation aux obligations militaires, et se retrouvèrent en prison.

L'Office de Santé avait donné ordre que tous les hommes en prison devaient être vaccinés.

Quelques Témoins refusèrent et furent conduits en cellule solitaire.


Macmillen reçut l'autorisation de parler à ces hommes.

Lors d'une discussion qui dura deux heures, il est intéressant de remarquer que Macmillen démolit les arguments de ces hommes 


qui ne faisaient que suivre l'enseignement de la Société.

Finalement ces hommes acceptèrent les vaccinations


-Quelle, est la signification de la position tenue par la Société jusqu'en 1952 quant aux vaccinations?

Des milliers de parents et d'enfants, afin de mettre en pratique la "loi de Dieu" (l'enseignement erroné de la Société) mentaient aux autorités scolaires.

D'autres avaient souffert inutilement en prison.

Pourquoi a-t-il fallu attendre 1952 pour voir un changement de doctrine?


Allons nous vers la découverte que l'interdiction de la Société à l'égard des transfusions sanguines est autant erronée?

Là, le problème est 


que des milliers de personnes ont déjà donné leur vie en sacrifice sur le faux autel de la Tour de Garde.


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