ARTICLE LONG MAIS SUFFISANT POUR ECLAIRER TOUS LES LECTEURS HONNÊTES ET PATIENTS... La Bible des témoins de Jéhovah:(Les Saintes Ecritures, Traduction du monde nouveau) Une falsification !!
Titres , mais sujets ici développés au fur et à mesure ..
Pierre ODDON *(* L'auteur n'est pas un ex "Témoin de Jéhovah")
SOMMAIRE
Cette étude avait été faite sur l'édition de 1974. Entre temps les "Témoins de Jéhovah" ont fait deux révisions de leur "Bible" et les ont éditées en 1987 et 1995. |
Traduction | DIEU | JESUS |
---|---|---|
SEGOND | Adorer | Adorer |
DARBY | Rendre hommage | Rendre hommage |
T.M.N. 63 | Adorer | Adorer |
T.M.N. 74 | Adorer | Rendre hommage |
Chez les "Témoins de Jéhovah" les Saintes Ecritures se modifient... dans le sens où les doctrines officielles se modifient... Qu'il est loin le temps où l'on pouvait lire dans la "Tour de Garde":
Oui, nous croyons que notre Seigneur alors qu'il était sur terre fut véritablement adoré et ce légitimement.. il était légitime pour notre Seigneur de recevoir l'adoration (27) (h).
Il n'a jamais blamé quiconque pour des démonstrations d'adoration à son égard (28) .
De ce temps on respectait encore l'article II de la charte de la Watch Tower Society of Pennsylvania:
Les buts de cette Société sont.... l'adoration chrétienne publique du Dieu Tout-Puissant et de Jésus-Christ; de préparer et de tenir des assemblées locales et mondiales pour une telle adoration...
Notes
(a) Voir paragraphes "phrases torturées" et "phrases tendancieuses". Commentaires sur Hébreux 1.8(b) L'expression hébraïque est identique dans les deux passages: même copule de liaison, même verbe, même temps, même personne I (3e personne du singulier, se rapportant au personnage précité dans la phrase).
(c) Les "Témoins de Jéhovah" considèreront sans doute avec profit l'exemple de Job. Dans les chapitres 1 et 2 de son livre tout est dans les mains de SATAN (1.12) qui frappe les biens de Job (1.13-17), ses enfants (1.18-19), son corps (2.7). Mais Job accepte tous ces maux de la part de DIEU (1.21; 2.10) et la conclusion du livre est: "ils consolèrent (Job) de tout le mal que YAHWEH avait fait venir sur lui" (Job 42.11).
(d) Les "Témoins de Jéhovah" proclament l'anéantissement de tous les "ennemis de Dieu", spécialement de ceux qui refusent "d'accepter la vérité telle qu'elle est publiée par la Tour de Garde..." (25).
(e) Vous trouverez un exemple typique page 71 avec le commentaire sur Hébreux 11.13-16
(f) Etymologiquement le mot signifie: "faire le chien couchant" devant le maître, d'où "se prosterner en terre devant", "honorer", etc.
(g) Ces deux versets sont des citations de l'Ancien Testament (Deutéronome 6.13
(h) Toutes les traductions de l'anglais en français ont été faites par nos soins.
La T.M.N. comporte des suppléments tendancieux (a)
Voilà comment la T.M.N. est présentée dans une "Tour de Garde" récente:
UNE BIBLE FACILE A COMPRENDRE. Vous apprécierez sans nul doute la lecture des Saintes Ecritures - Traduction du monde nouveau. Elle fait vivre le récit biblique dans un langage facile à comprendre. Cet ouvrage de 1400 pages est complété par une concordance, un appendice et des cartes (29).
Hormis les cartes qui ne justifient aucune remarque, nous examinerons les trois "compléments" suivants:
- l'index
- l'appendice
- la publicité
Un important index (106 pages)
Comme tout index de ce genre:- Il ne reprend pas tous les mots employés dans la version; on peut ainsi supprimer un thème que l'on ne désire pas voir approfondir. Nous avons déjà vu que la T.M.N. traduit par "rendre hommage" le verbe grec "pros-Kunéô" (adorer) lorsqu'il s'agit du Seigneur Jésus, mais vous ne trouverez pas l'expression "rendre hommage" dans l'index, alors qu'il y a: "rendre compte" et "rendre grâce"...
- Il ne reprend pas tous les usages d'un même mot; on peut donc là aussi choisir les références qui répondent le mieux à ses propres pensées et ignorer soigneusement les autres...
- par exemple au mot "vie" vous ne trouverez aucune référence à la première épître de Jean alors qu'on y trouve ce mot employé 13 fois en 5 chapitres. On comprend que la T.M.N. ne veuille pas attirer l'attention sur un verset tel que 1 Jean 5.13 auquel elle ne croit pas: "je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du fils de Dieu."
- Il prête à confusion car il n'est pas le recensement, même partiel, des termes originaux, mais de ceux utilisés par le traducteur.
- Pour reprendre le même exemple, nous dirons que le lecteur ne pourra jamais savoir que le même terme grec "pros-Kunéô" est rendu en français, dans la T.M.N., par "adorer" quand il s'agit de Dieu
- et par "rendre hommage" quand il s'agit de Christ.
Un appendice (14 pages)
Il développe en détail les thèmes favoris des Témoins de Jéhovah. Les nombreuses citations de l'hébreu, du syriaque, du grec, du latin nous semblent être des éléments d'érudition qui n'ont d'autre but que d'impressionner les nombreux lecteurs qui ne connaissent pas ces langues.
Les 3 seuls sujets considérés sont les suivants (b):
- l'âme
- le vrai Dieu Jéhovah (c)
- le hadès.
Souvent ce terme est employé dans la Bible dans le sens de "personne", "individu", comme il est employé encore de nos jours (d), mais pourquoi les "Témoins de Jéhovah" n'insistent-ils pas sur la distinction si importante entre l'âme et le corps dont parle la Parole de Dieu? (e)
Prenons quelques exemples:
Page 1449: au paragraphe "âme morte ou cadavre", on oublie de citer l'exemple important de 1 Rois 17.21 qui nous montre que l'âme est une chose différente de l'enveloppe corporelle: "Elie s'étendit sur l'enfant - qui était mort - trois fois, et il cria à Yahweh, et dit: Yahweh mon Dieu ! fais revenir, je te prie, l'âme de cet enfant au-dedans de lui. Yahweh écouta la voix d'Elie et fit revenir l'âme de l'enfant au-dedans de lui et il vécut." (Voir aussi Actes 20.10
).
Et que dire du passage d'Apocalypse 6.9? "Je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la Parole de Dieu..." Que font donc ces "cadavres inconscients" à crier ainsi dans le ciel alors que, selon la théorie de la Société, ils devraient être dans la tombe en attendant la résurrection? (cf. Apocalypse 20.4
) (31) .
Page 1458: au paragraphe "l'âme distinguée de l'esprit", on cite 1 Thessaloniciens 5.23: "que l'esprit et l'âme et le corps qui sont vôtres"...
Est-ce que le titre normal de ce paragraphe n'aurait pas dû être: "l'âme distinguée de l'esprit et du corps"?
Est-ce que le titre normal de ce paragraphe n'aurait pas dû être: "l'âme distinguée de l'esprit et du corps"?
Les "Témoins de Jéhovah" aiment souligner que "le mot "âme" est appliqué, non seulement aux hommes, mais encore aux animaux" (32). Cela est exact, mais pourquoi ne pas préciser aussi:
- que le même mot hébreu désigne le corps (ou la chair) des hommes et des animaux? Pourtant 1 Corinthiens 15.39 nous dit clairement: "Toute chair n'est pas la même chair; mais autre est celle des hommes, autre la chair des bêtes..."
- que seul l'homme a reçu le souffle divin (Genèse 2.7), ce qui le différencie de tous les animaux?
Hébreu | Grec | Latin |
---|---|---|
SCHEOL | HADES | INFERNUM |
Séjour des morts | Lieu invisible | lieu d'en bas |
Il est exact que ces expressions ne comportent pas en elles-mêmes la pensée de tourments, mais il est inexact de dire qu'elles signifient la tombe (f).
D'autre part, la notion de tourments après la mort est une vérité établie par de nombreux passages de l'Ecriture (9). Si notre Dieu qui est Amour (1 Jean 4.8) prend soin d'avertir sa créature rebelle des conséquences de son péché, nous ne pouvons que le croire. N'oublions jamais que Dieu est aussi Lumière (1 Jean 1.5).
De la publicité
Page 1469: 12 lignes pour recommander "Les Saintes Ecritures Traduction du monde nouveau", et cela nous fait penser au verset suivant: "ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, mais celui que le Seigneur recommande" (2 Corinthiens 10.18).
Page 1469: 25 lignes pour recommander un livre de la Société: "Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile". Nous posons seulement la question: si la Bible est la Parole de Dieu, est-ce bien la place pour faire la publicité de livres humains?
Notes
(a) En revanche, elle ne fournit pas les renseignements techniquesélémentaires que comporte toute traduction courante:
(b) Nous aurions préféré trouver quelques éléments aidant un lecteur inexpérimenté à trouver rapidement les versets fondamentaux relatifs au salut par la foi, à la manière dont un pécheur peut être réconcilié avec un Dieu juste et saint. (Par exemple: Actes 10.43; 15.11; 16.30-31; 26.18; Romains 5.1-2; Galates 2.16; Ephésiens 2.8-10).
(c) Pour une étude détaillée de ce thème nous renvoyons le lecteur au chapitre suivant.
(d) S.O.S. = Save Our Souls = sauvez nos âmes = sauvez-nous.
(d) S.O.S. = Save Our Souls = sauvez nos âmes = sauvez-nous.
(e) Tout simplement parce que cela est contraire à l'enseignement officiel de la Société: "puisque l'âme humaine est l'homme lui-même, elle ne peut être une chose immatérielle habitant le corps et pouvant exister séparée de celui-ci" (30).
(f) Psaume 116.3; Esaïe 14.9-20; Ezéchiel 32.17-21; Jonas 2.3; Luc 16.23. En Genèse 37.35 Jacob dit: "Certainement je descendrai
menant deuil, vers mon fils, au schéol". Or - selon le dire de ses
frères - Joseph n'avait pas été mis dans une tombe, mais dévoré par une bête (v. 33).
menant deuil, vers mon fils, au schéol". Or - selon le dire de ses
frères - Joseph n'avait pas été mis dans une tombe, mais dévoré par une bête (v. 33).
(g) Matthieu 8.12; 13.41-42; 18.9; 22.13; Marc 9.43-44; Jean 3.36;
Apocalypse 14.10-11; 20.10,15, etc., images bien éloignées d'un état d'inconscience, de l'anéantissement ! Pour les "Témoins de Jéhovah" l'expression tourmenté jour et nuit, aux siècles des siècles" est une expression symbolique qui signifie "l'anéantissement total". Il fallait y penser.
Apocalypse 14.10-11; 20.10,15, etc., images bien éloignées d'un état d'inconscience, de l'anéantissement ! Pour les "Témoins de Jéhovah" l'expression tourmenté jour et nuit, aux siècles des siècles" est une expression symbolique qui signifie "l'anéantissement total". Il fallait y penser.
3e PARTIE - Utilisation du nom de Jéhovah
- Des certitudes bien incertaines
- Des justifications peu crédibles
- Le mot "Jéhovah" contient les consonnes du Tétragramme
- La prononciation, est-ce important?
- Qu'est-ce que le "Tétragramme"?
- Le nom le plus employé
- Le nom ineffable
- Une prononciation erronée
- Véritable prononciation
- Signification du Tétragramme
- Conclusion
- Dans les Ecritures grecques chrétiennes ou dans la T.M.N.?
- Les "Témoins de Jéhovah" confondent volontairement le
Tétragramme et "Jéhovah" - Certitude du texte original grec
- Des raisonnements et des suppositions
- De l'hébreu dans du grec?
- Les supports branlants de la T.M.N.
- Quand les "Témoins de Jéhovah" collaborent avec les "serviteurs du Diable"...
- La T.M.N. met "Jéhovah" alors que le terme grec est "Dieu"et
non "Seigneur" - La T.M.N met "Jéhovah"quand cela lui plaît
- La T M.N ne met pas "Jéhovah" quand cela la gêne
- Conclusion
Des certitudes bien incertaines
C'est ce que pourraient croire ceux qui ne lisent que les livres des "Témoins de Jéhovah" et leur traduction de la Bible:
Pendant de nombreux siècles, notamment après le départ de Jésus et la disparition de ses apôtres, le terme Jéhovah est passé à l'arrière-plan, et sa signification a été perdue de vue.
Dieu en donna récemment la définition à ses fidèles serviteurs. Nous sommes dans le temps convenable pour cette révélation, parce que la réhabilitation du nom de Jéhovah est proche. Puissions-nous ne plus l'ignorer (33)
Dieu en donna récemment la définition à ses fidèles serviteurs. Nous sommes dans le temps convenable pour cette révélation, parce que la réhabilitation du nom de Jéhovah est proche. Puissions-nous ne plus l'ignorer (33)
Cette assertion n'a aucun fondement:
- La prononciation de "Jéhovah" est fausse, nous allons le voir,
- Ce terme ne pouvait pas passer à l'arrière-plan "après la disparition des apôtres" puisqu'il n'existait pas et qu'il a été créé par erreur un millénaire plus tard,
- Ce n'est pas la signification du Tétragramme qui a été perdue de vue (elle est donnée clairement par Exode 3 v. 13 à 15), mais sa prononciation (a),
- Dieu n'a pas pu en donner "récemment la définition" pour deux raisons: d'une part ce terme est inexact, d'autre part il existe depuis près de 8 siècles,
- "La réhabilitation du nom de Jéhovah" n'est pas proche puisque tous les traducteurs modernes l'abandonnent !
Nous pouvons lire ailleurs:
Par sa Parole, la Bible, Dieu nous a fait connaître son nom personnel "Jéhovah". (34)
Ce qui différencie réellement le vrai Dieu des faux dieux, c'est son nom personnel Jéhovah. (35)
De tous les noms de l'univers, Jéhovah, celui du Père, est le plus grand pour ce qui est de l'éclat, de la dignité et de la réputation. (36)
N'en déplaise aux nations dites chrétiennes ou païennes, Jéhovah est le nom divin (37).
L'être suprême s'appelle Jéhovah. (38)
Ce qui différencie réellement le vrai Dieu des faux dieux, c'est son nom personnel Jéhovah. (35)
De tous les noms de l'univers, Jéhovah, celui du Père, est le plus grand pour ce qui est de l'éclat, de la dignité et de la réputation. (36)
N'en déplaise aux nations dites chrétiennes ou païennes, Jéhovah est le nom divin (37).
L'être suprême s'appelle Jéhovah. (38)
Ce qui est ennuyeux pour les "Témoins de Jéhovah", c'est que tous les linguistes savent aujourd'hui que le terme Jéhovah est né par accident, il n'y a que quelques siècles.
Ils le reconnaissent d'ailleurs dans quelques déclarations:
Ils le reconnaissent d'ailleurs dans quelques déclarations:
Ce fut un moine dominicain espagnol, Raymundus Martini, qui transcrivit le premier le nom divin sous la forme "Jéhova", témoin son livre Pugeo Fidei qui fut publié en 1270, soit il y a plus de 700 ans. (39) (b)
Quoique personne ne sache avec certitude comment le prononcer correctement, les anciens documents attestent que ce nom se lisait "Jéhovah" dès le XIIe siècle de notre ère et qu'il a été rendu populaire dans la chrétienté sous cette forme-là. (40)
Il se peut que la prononciation Yahweh soit plus correcte, mais la forme latinisée Jéhovah continue d'être employée, car cette traduction française du Tétragramme... a été consacrée par l'usage. (41)
Tout en ayant un penchant pour la prononciation "Yah-weh" comme étant la plus correcte, nous avons retenu la forme "Jéhovah" parce qu'elle était plus familière aux gens depuis le XIVe siècle.(42)
Quoi qu'il en soit, le nom "Jéhovah"est à la fois le plus connu, le plus usité. Pendant des siècles, il est apparu dans des traductions de la Bible et dans des ouvrages de toutes sortes. Il figure également dans diverses inscriptions. (43)
Quoique personne ne sache avec certitude comment le prononcer correctement, les anciens documents attestent que ce nom se lisait "Jéhovah" dès le XIIe siècle de notre ère et qu'il a été rendu populaire dans la chrétienté sous cette forme-là. (40)
Il se peut que la prononciation Yahweh soit plus correcte, mais la forme latinisée Jéhovah continue d'être employée, car cette traduction française du Tétragramme... a été consacrée par l'usage. (41)
Tout en ayant un penchant pour la prononciation "Yah-weh" comme étant la plus correcte, nous avons retenu la forme "Jéhovah" parce qu'elle était plus familière aux gens depuis le XIVe siècle.(42)
Quoi qu'il en soit, le nom "Jéhovah"est à la fois le plus connu, le plus usité. Pendant des siècles, il est apparu dans des traductions de la Bible et dans des ouvrages de toutes sortes. Il figure également dans diverses inscriptions. (43)
Nous posons la question: est-ce que le mot "croix" (en supposant qu'il soit inexact) n'était pas lui aussi "populaire dans la chrétienté", "consacré par l'usage", "plus familier aux gens depuis des siècles", "plus connu et plus usité", ne le rencontrons-nous pas "dans des traductions de la Bible et dans des ouvrages de toutes sortes"?
Pourtant les "Témoins de Jéhovah" ne veulent absolument plus l'employer. Pourquoi donc acceptent-ils sur le point beaucoup plus important du nom personnel de Dieu, un compromis coupable avec une tradition moyenâgeuse reconnue incorrecte?
Pourtant les "Témoins de Jéhovah" ne veulent absolument plus l'employer. Pourquoi donc acceptent-ils sur le point beaucoup plus important du nom personnel de Dieu, un compromis coupable avec une tradition moyenâgeuse reconnue incorrecte?
Ont-ils oublié les enseignements de leurs propres livres?
Les Ecritures chrétiennes inspirées... ne nous enseignent pas... d'accepter les traditions... d'hommes qui se disent ministres chrétiens, ni de placer en eux notre confiance. (44)
Des justifications peu crédibles
Les deux déclarations suivantes vous montreront pourquoi les "Témoins de Jéhovah" ne peuvent pas revenir de leur erreur sans perdre la face:
Les membres du reste élu découvrirent que Dieu leur avait donné un "nom nouveau", différant des appellations injurieuses, non scripturales, imaginées par leurs ennemis. Ce "nom nouveau" que la bouche de l'Eternel prononça n'est autre que: "Témoins de Jéhovah" ... Ils reçurent ce nom en juillet 1931; sans crainte, joyeusement, ils le firent connaître à toutes les nations, et s'efforcèrent par leur conduite de justifier ce titre donné par Dieu. (45)
... Nous adoptons et porterons dorénavant joyeusement le nom que le Seigneur Dieu nous a donné de sa propre bouche et par lequel nous désirons être connus et appelés, c'est-à-dire le nom de "Témoins de Jéhovah" ... (46)
... Nous adoptons et porterons dorénavant joyeusement le nom que le Seigneur Dieu nous a donné de sa propre bouche et par lequel nous désirons être connus et appelés, c'est-à-dire le nom de "Témoins de Jéhovah" ... (46)
Sentant leur peu de crédibilité les "Témoins de Jéhovah" ont essayé de justifier l'emploi de ce terme. Ils se réfèrent:
"On trouve ce nom des milliers de fois dans la Bible Crampon". (47)
On oublie de dire:
- Que cette traduction date de 1905 (la T.M.N. est de 1974 !)
- Qu'une note en Genèse 2.4 précisait: "sa véritable prononciation était Yahweh
- Que dès 1923 le terme "Yahweh" avait remplacé le terme "Jéhovah" dans le corps du texte.
Dans le livre "la Vérité qui conduit à la vie éternelle" , répandu à plus de 90 millions d'exemplaires (49), nous pouvons lire la déclaration suivante: "L'ouvrage catholique Dictionnaire de la Bible de Vigouroux (1912, t. III, col. 1220), déclare à propos du Nom divin: "Jéhovah, nom propre de Dieu dans l'Ancien Testament". (50)
Certainement à la lecture de ces lignes vous avez conclu que les érudits catholiques croient que "Jéhovah" est le nom propre de Dieu... On a simplement omis de vous dire que, un peu plus loin, dans le même article, il est précisé que:
- La lecture "Jéhovah" est due à une méprise (colonne 1224),
- La véritable prononciation est Yahvéh ! (colonne 1227). (d)
"Franz Schubert composa la musique d'un poème lyrique..." intitulé "La Toute-Puissance" (opus 79/2, D V 852, 1825) et qui débute ainsi: "Grand est Jéhovah, le Seigneur ! Car les cieux et la terre proclament son pouvoir". (51)
Si un tel témoignage constitue une preuve que Jéhovah est véritablement le nom de Dieu, pourquoi ne pas citer Schumann, Lamartine, Hugo, etc., eux aussi, et bien d'autres, ont employé le mot Jéhovah...
"Les armoiries de la ville de Plymouth, en Angleterre, portent cette devise latine: Turris Fortissima Est Nomen Jehova, ou "Le nom Jéhovah est la plus forte des tours" (voir Proverbes 18.10). De ce fait, le nom "Jéhovah" apparaît sur tous les autobus de la ville de Plymouth". (52)Sans commentaire...
"Le nom de Jéhovah se trouve sur le plafond de l'Eglise Saint-Martin à Olten, en Suisse". (53)
Si vous en doutez on vous montrera même des cartes postales...
Faut-il conclure
- Que la religion des "Témoins de Jéhovah" est calquée sur le catholicisme? ou bien
- Que les véritables églises sont celles qui ont marqué "Jéhovah" au plafond?
Le mot "Jéhovah" contient les consonnes du Tétragramme
Des Juifs... considérèrent ce nom (JHVH) comme trop saint pour être même prononcé et lui substituaient Adonaï (mon Seigneur) ou Elohim (Dieu) quand ils lisaient à haute voix. Pour rappeler au lecteur qu'il fallait prononcer les titres substitués, les voyelles de ces noms de remplacement étaient écrites sous les consonnes JHVH. C'est ainsi que nous avons aujourd'hui la forme française du mot "Jéhovah" que les Juifs considéraient comme inexprimable. (54) La prononciation correcte du nom divin en hébreu s'est perdue au cours des siècles. Ne sachant donc pas exactement quelles voyelles il faudrait ajouter, on lui a donné la prononciation Yehowah, par combinaison du Tétragramme avec les points-voyelles des mots hébreux Adonaï (Seigneur) et Elohim (Dieu). (55) (e)
Néanmoins, bien qu'il soit considéré comme une "monstruosité", le nom "Jéhovah" contient les quatre consonnes fondamentales du Tétragramme hébreu. La combinaison de ces consonnes avec les voyelles du mot hébreu Adonaï (Seigneur) donna le nom Jéhovah. (56)
Le mot "Jéhovah" est donc la somme des consonnes du nom sacré de Dieu et des voyelles d'un terme de substitution ! Prenons un exemple simple pour montrer à quelles inepties on peut arriver en suivant un tel principe:
Supposons un texte qui raconte l'histoire d'un nommé Bonneau. A la manière hébraïque nous ne notons que les consonnes: BNN. Quand on rencontre ces lettres dans le texte, craignant de prononcer ce nom, on le remplace par un terme de substitution, savoir son prénom: Lazare. Donc, chaque fois qu'on rencontre BNN on lit: Lazare.
Pour ne pas oublier cette substitution on note sous les consonnes BNN les voyelles du mot Lazare: aae.
- Le vrai nom, tout en consonnes: Bonneau,
- Le nom de substitution, tout en voyelles: Lazare.
Oui, réellement, le fait que le terme "Jéhovah" contienne les quatre consonnes du Tétragramme est une bien piètre consolation.
D'autre part, que pensent les "Témoins de Jéhovah" de ceux qui remplacent le nom de Dieu (JHVH) par un titre impersonnel? (Adonaï ou Elohim = Seigneur ou Dieu).
Ils font précisément ce que les ennemis de Dieu, y compris Satan le Diable, désirent: supprimer le nom divin. Assurément, en agissant ainsi, ils n'honorent pas Dieu,.(57) - C'est un sacrilège - .(58)
Maintenant notez bien ceci:
S'il n'y avait pas eu des "ennemis de Dieu" pour remplacer dans la lecture le Tétragramme par Adonaï, le mot "Jéhovah" n'aurait
jamais existé!
jamais existé!
Pensez-vous qu'un vrai témoin de Dieu voudrait porter ce nom créé par erreur il n'y a que quelques siècles sur des bases que les "Témoins de Jéhovah" dénoncent eux-mêmes comme étant une falsification qui n'honore pas Dieu?
La prononciation, est-ce important?
L'important n'est pas la façon de prononcer le Nom divin, que ce soit "Yahweh", "Jéhovah" ou toute autre prononciation courante dans votre langue. (59)Pourtant, aimeriez-vous qu'on estropie volontairement votre nom? Pendant plusieurs siècles cette prononciation fautive était involontaire donc pardonnable, mais pourquoi s'entêter à suivre la tradition catholique (f), si critiquée par ailleurs - alors qu'on peut lire dans un livre de la Société:
Cette nouvelle traduction (T.M.N.) voulait s'éloigner complètement des traditions religieuses de la chrétienté, laquelle est prisonnière de ses croyances. (61) (g)
Ne peut-on pas dire de la T.M.N. ce que les "Témoins de Jéhovah" disaient de certaines traductions?
Elles sont ou illogiques ou laissent à désirer, altérées par des traditions religieuses ou par des philosophies de ce monde... (62)
Notes
(a) Pour la signification du Tétragramme, voir page 43.
(b) Notez bien que cette prononciation - selon le témoignage des. "Témoins de Jéhovah" - date seulement de 1270; il est donc bien certain que ce n'est pas le nom que le Seigneur Jésus et ses apôtres prononçaient au début de l'ère chrétienne.
(c) Signalons aussi la traduction dite "de Jérusalem" qui utilise aussi le nom: "Yahvé".
(d) Il n'y a d'ailleurs pas besoin de consulter des dictionnaires aussi spécialisés et complets que le "Vigouroux" (12 pages grand format pour le terme "Jéhovah") pour savoir cela ! Citons le "Petit Larousse" = (1970): "Jéhovah: prononciation inexacte du nom donné à Dieu par les Hébreux (v. Yahvé).)
(c) Signalons aussi la traduction dite "de Jérusalem" qui utilise aussi le nom: "Yahvé".
(d) Il n'y a d'ailleurs pas besoin de consulter des dictionnaires aussi spécialisés et complets que le "Vigouroux" (12 pages grand format pour le terme "Jéhovah") pour savoir cela ! Citons le "Petit Larousse" = (1970): "Jéhovah: prononciation inexacte du nom donné à Dieu par les Hébreux (v. Yahvé).)
(f) Rappelons que, selon les déclarations de la Société, c'est un moine dominicain espagnol qui transcrivit le premier le nom divin sous la forme "Jehova". (60)
(g) Par "traditions religieuses" les "Témoins de Jéhovah" font ici allusion à l'appellation: "Nouveau Testament". Voici la suite de la citation: "D'ailleurs, il est antibiblique et trompeur d'appeler "Nouveau Testament" les vingt-sept livres chrétiens des Ecritures inspirées". Bien que cette appellation se justifie par l'Ecriture (2 Corinthiens 3.14; Hébreux 8.8-13 - c'est le même mot grec qui signifie "alliance" ou "testament", proprement: "disposition") nous trouvons regrettable que les "Témoins de Jéhovah" s'occupent de points secondaires alors qu'ils utilisent une appellation erronée pour le Dieu Tout-Puissant I Ne peut-on pas dire: "Guides aveugles, qui arrêtez au filtre le moustique mais qui avalez le chameau" ! (Matthieu 23.24 T.M.N.)
(g) Par "traditions religieuses" les "Témoins de Jéhovah" font ici allusion à l'appellation: "Nouveau Testament". Voici la suite de la citation: "D'ailleurs, il est antibiblique et trompeur d'appeler "Nouveau Testament" les vingt-sept livres chrétiens des Ecritures inspirées". Bien que cette appellation se justifie par l'Ecriture (2 Corinthiens 3.14; Hébreux 8.8-13 - c'est le même mot grec qui signifie "alliance" ou "testament", proprement: "disposition") nous trouvons regrettable que les "Témoins de Jéhovah" s'occupent de points secondaires alors qu'ils utilisent une appellation erronée pour le Dieu Tout-Puissant I Ne peut-on pas dire: "Guides aveugles, qui arrêtez au filtre le moustique mais qui avalez le chameau" ! (Matthieu 23.24 T.M.N.)
Le nom de Dieu
Qu'est-ce que le "Tétragramme"?
Les Hébreux dans leur langue n'écrivaient que les consonnes et confiaient les voyelles à leur mémoire. On appelle Tétragramme l'ensemble des quatre consonnes hébraïques qui constituent le nom de Dieu le plus employé dans l'Ancien Testament. Ce nom fut révélé à Moïse en Exode 3 v. 13 à 15: ces quatre consonnes ont pour équivalent en caractères romains: YHWH ou encore, à cause des ressemblances phonétiques: JHVH. (En effet le yôd hébreu équivaut à peu près soit à un Y soit à un J, et le wâw hébreu, soit à un W, soit à un V.)Le nom le plus employé
Le Tétragramme est employé 6 962 fois dans l'Ancien Testament. Notons néanmoins que trois livres ne l'emploient pas: Esther, I'Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques.
Nous trouvons comme autres noms de Dieu:
Les "Témoins de Jéhovah" reconnaissent parfois que Dieu n'a pas un nom unique, puisqu'ils citent le témoignage de Jérôme qui, dans sa 25e épître à Marcellus, parle des 10 noms de Dieu: "le neuvième est un tétragramme". (63)
Le nom ineffable
Pour éviter de prononcer le Tétragramme d'une façon irrévérencieuse et de tomber sous la condamnation de la Loi (Lévitique 24.16 et Exode 20.7) les Juifs cessèrent très vite de le prononcer. Pour cela ils se servaient soit d'épithètes honorifiques comme: "le Nom par excellence", "le Nom unique", "le Nom glorieux et terrible", "le Nom caché et mystérieux", "le Saint, béni soit-il", soit le plus souvent d'un autre mot:- ADONAI (le Seigneur)
- ELOHIM (Dieu), uniquement lorsque le Tétragramme était juxtaposé à Adonaï, pour éviter la répétition Adonaï Adonaï.
Une prononciation erronée
Pour éviter que toutes les Ecritures hébraïques suivent le même sort que le Tétragramme dont la prononciation était à jamais perdue, un groupe de savants juifs, appelés les Massorètes, inventèrent un système de signes pour exprimer les voyelles afin que le texte soit fixé définitivement et qu'un plus grand nombre de personnes puissent le lire elles mêmes.
Ce travail dura plusieurs siècles (Ve au VIIIe siècle après J.-C. environ). Ces signes sont un ensemble de points et de barres qu'ils placèrent au-dessous des consonnes (dans certains cas au-dessus d'elles ou entre elles) toujours par respect pour le texte écrit auquel ils ne voulaient absolument rien changer. Pour la même raison encore, ils recopièrent dans leurs manuscrits de la Bible, les consonnes du Nom révélé, mais écrivirent sous ces consonnes les voyelles des mots qui avaient remplacé ce nom:
- soit e o i pour Elohim (e l o h i m).
- Le i final de ce mot équivaut, en hébreu, à une consonne, d'où son absence sous le Tétragramme sacré.
- Quant au a initial, c'est un a très bref, correspondant à un e quasi muet dans les mots de même racine; cet e a été remplacé par ce a bref parce que placé sous une consonne gutturale; comme la première consonne du Tétragramme sacré n'est pas une gutturale, le a bref redevient e. Ainsi les trois lettres écrites sous le Tétragramme sont: e o a.
Voilà donc l'origine du mot Jéhovah, et la méprise qui lui a donné naissance.
Véritable prononciation
Avec les "Témoins de Jéhovah" nous sommes d'accord pour dire: "l'ancienne prononciation hébraïque a été perdue et on ne peut de nos jours que faire des suppositions". (64)
Oui, dans ce domaine, tout est conjectural, mais les spécialistes en langues sémitiques croient que ce devait être "Yahweh" (a). D'autre part cette prononciation nous est conservée par Epiphane et Théodoret (b). Ce dernier déclare expressément que c'est la prononciation des Samaritains qui, sans doute, ne partageaient pas les scrupules des Juifs orthodoxes au sujet du nom ineffable. Les "Témoins de Jéhovah" eux-mêmes, reconnaissent que: "la prononciation "YAH-WEH" est la plus correcte" (65) et la plus proche "de la forme originelle que le nom divin revêtait dans la langue hébraïque". (66)
Signification du Tétragramme
Les versets 14 et 15 d'Exode 3 nous donnent trois formes du nom de Dieu (67):- JE SUIS CELUI QUI SUIS ou bien JE SUIS CELUI QUI EST ou encore JE SUIS QUI JE SUIS (traduction littérale)
- JE SUIS m'a envoyé vers vous,
- YHVH... m'a envoyé vers vous, c'est là mon nom éternellement.
- Le Tétragramme est l'imparfait kal du verbe être (c). Le wâw s'est peu à peu changé en yôd par suite d'une tendance générale de la langue. Le Tétragramme ne diffère de "il est" que par sa forme plus archaïque.
- Son mode de formation nominale qui consiste à appliquer la troisième personne de l'imparfait comme nom ou prénom, est courant en hébreu: Jacob = il supplante; Isaac = il rit; Nathan = il a donné, etc., mais en français nous n'avons pas cet usage, si bien que les traducteurs, compte tenu de l'incertitude concernant la prononciation du Tétragramme, l'ont rendu par une traduction telle que "Eternel" qui exprime excellemment la signification du terme mais qui ne rend pas toujours parfaitement la forme d'un nom propre. (d)
Conclusion
Pourquoi donc les "Témoins de Jéhovah" insistent-ils tant pour employer le nom de Dieu? Tout simplement parce qu'ils ne connaissent pas Dieu comme leur Père, ni Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel. Un enfant n'appelle son père ni par son nom ni par son prénom ! La Bible dit:
A tous ceux qui l'ont reçu (le Seigneur Jésus) il leur a donné d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom (Jean 1.12).
Voyez de quel amour le Père nous a fait don que nous soyons appelés enfants de Dieu... Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu (1 Jean 3.1-2).
C'est pourquoi l'authentique chrétien, quand il s'adresse à Dieu, répond à l'invitation du Seigneur Jésus qui lui-même a dit: "quand vous priez, dites: Père..." (Luc 11.2)
Oui, nous pouvons bien conclure: "Quiconque vous mène en avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ, n'a pas Dieu." (2 Jean 9).
Notes
(a) Plusieurs hébraïsants préfèrent la graphie YAHAVEH.(b) Epiphane = Moine, puis Evêque (Chypre) 310-403.
Théodoret = Théologien grec, Evêque de Kars (Arménie) 393-458 environ.
(c) Ou plus exactement a un temps appelé: Inaccompli.
(d) Remarquons que la traduction "il est" - qui parait être la meilleure - la rendrait encore moins bien.
Le Tétragramme est-il employé dans le Nouveau Testament grec?
Dans les Ecritures grecques chrétiennes ou dans la T.M.N.?
A la fin de la T.M.N. 74 nous pouvons lire:
Vous trouverez ci-dessous une concordance de tous les endroits où le nom Jéhovah se rencontre dans les Ecritures grecques chrétiennes DE LA PRESENTE VERSION (68)
Nous avons mis en capitales les quatre derniers mots; ils sont en effet l'aveu, pour le lecteur attentif, que le nom de Jéhovah n'existe pas dans le texte original grec, mais qu'il a été introduit par les éditeurs de la T.M.N. Ecoutons d'ailleurs ce qu'en disent les "Témoins de Jéhovah":
L'un des points essentiels qui a soulevé une certaine controverse parmi les traducteurs modernes et les chefs religieux de la chrétienté, c'est que cette traduction... emploie le nom que Dieu s'est donné lui-même... ce nom figure 6 823 fois dans les anciennes Ecritures hébraïques... c'est donc sous cette forme qu'il est utilisé 237 fois en tout dans le corps du texte des Ecritures grecques chrétiennes... "Mais vous ne pouvez pas faire ça !" s'est écrié un critique à qui on lisait le manuscrit de cette traduction pour connaître ses commentaires. Le Comité, dans sa préface de 29 pages, montre qu'il a des raisons valables pour le faire, et il l'a fait. (69)
Ces "raisons valables" le lecteur des "Desseins divins" (1971) n'y avait pas droit ! Pourtant de savants exposés avaient déjà été faits en français dans "Equipé..." (1951) et dans "Toute Ecriture..." (1968). Mais ce n'est que le 1er août 1978 que la Société publia une "Tour de Garde" axée sur cette question: "Du nouveau concernant le nom de Dieu" (a). Toutefois le raisonnement complet permettant d'inclure une transcription du Tétragramme dans le Nouveau Testament, est exposé dans la longue préface de la T.M.N. 50 en anglais.
Les "Témoins de Jéhovah" confondent volontairement le Tétragramme et "Jéhovah".
Ils emploient l'un pour l'autre, créant la confusion dans les esprits:
Les sophérim, qui avaient une crainte superstitieuse de prononcer le nom Jéhovah, se permirent de le remplacer en 134 endroits par Adonaï (le Seigneur) et en 17 autres passages par Elohim (Dieu). La massorah... donne la liste de ces changements. (70)
Dans le texte original hébreu le nom "Jéhovah" figure plus de 6 800 fois. (71)
Il est vrai que de nombreuses traductions de la Bible n'utilisent pas ce nom "Jéhovah". Mais elles ne peuvent invoquer pour raison que ce nom ne se trouve pas dans le texte de la Bible écrit dans les langues originelles. En fait, il y apparaît environ 7 000 fois I (72)
En lisant ces citations vous comprenez:
- Que les scribes juifs qui vivaient avant Jésus Christ connaissaient le mot "Jéhovah" puisqu'ils avaient peur de le prononcer,
- Que le terme "Jéhovah" est employé environ 7000 fois dans les langues originelles, savoir en hébreu, en araméen et en grec.
- Dans chaque cas il s'agit du Tétragramme et non du terme Jéhovah qui n'existait pas.
- Le Tétragramme n'est jamais employé dans les originaux grecs (b) ni dans les portions en araméen de l'Ancien Testament (Esdras 4.8 à 6.18; 7.12 à 26; Jérémie 10.11; Daniel 2.4 à 7.28).
Nous devons faire remarquer que:
- ces 9 exemples sont pris dans ce que les "Témoins de Jéhovah" appellent "la fausse religion",
- 6 d'entre eux ne contiennent pas la fausse transcription "Jéhovah" mais véritablement le Tétragramme, c'est-à-dire le nom de Dieu.
Certitude du texte original grec
Nous ne pouvons que recommander l'excellent article paru dans le numéro 14 de la "Tour de Garde" 77. Nous sommes d'autre part d'accord avec ce qui est dit dans "Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile". Les découvertes de manuscrits plus anciens de la Bible faites au cours des dernières décades (c) font remonter le texte grec jusqu'à l'an 150 de notre ère, seulement 50 ans après la mort de l'apôtre Jean, survenue environ l'an 100. Ces manuscrits nous donnent l'assurance que nous possédons un texte grec restauré digne de foi. Voyez à quelle conclusion aboutit Sir Frederic Kenyon, ancien directeur du British Museum: "L'intervalle qui sépare la date de rédaction des manuscrits originaux de celle des documents les plus anciens que nous possédions devient si minime qu'il est en fait négligeable et que les dernières raisons permettant de laisser subsister un doute sur l'intégrité du texte qui nous est parvenu s'en trouvent désormais dissipées. L'authenticité et l'intégrité générale des livres du Nouveau Testament peuvent être considérées comme établies. L'intégrité générale cependant est une chose, et l'exactitude des détails en est une autre". (74)
Heureusement, pour toute personne qui aime la Bible, le nom de Dieu n'est pas un détail... Les "Témoins de Jéhovah" disent même: "le nom de Dieu est la chose la plus importante" (75). Ainsi, lorsque nous lisons dans les manuscrits du Nouveau Testament "Kyrios" (Seigneur) à la place du Tétragramme ou de sa transcription, nous pensons que cela n'est dû ni à un hasard ni à une falsification mais que cela est voulu de Dieu.
Quelle n'a pas été notre surprise et notre indignation en lisant dans une "Tour de Garde": "vers le début du IIe siècle les substituts du nom de Dieu (comprendre "Seigneur" et "Dieu") ont dû supplanter le Tétragramme dans les deux Testaments à la fois". (76)
Le début du IIe siècle correspond avec la mort de l'apôtre Jean. De deux choses l'une:
- Soit on a pu falsifier en quelques années le nom de Dieu et nous ne pouvons avoir aucune garantie sur l'intégrité du texte que nous avons,
- Soit cette déclaration est un mensonge ou tout au moins une supposition non basée sur des faits.
L'un des faits notoires, non pas seulement des manuscrits existants du texte original grec, mais de nombreuses versions anciennes et modernes, est l'absence du nom divin (77).
Des raisonnements et des suppositions
Selon les "Témoins de Jéhovah" cette absence du nom divin est due à une altération du texte original. Sur quoi s'appuient-ils pour avancer une telle hypothèse? Sur des raisonnements et des suppositions. Nous en montrerons quelques preuves:- "Si les chrétiens doivent être un peuple pour son nom, pourquoi son nom, représenté par le Tétragramme, serait-il aboli des textes chrétiens en grec?" (78)
- Le Docteur Reisel écrivit ceci: "le Tétragramme a dû être prononcé par le grand prêtre jusqu'à la destruction du second temple en 70 de notre ère". (79)
- Le docteur Paul Kahle d'Oxford, expliqua que ces fragments contenaient "peut-être, pour ce qui est du Deutéronome, la meilleure copie de la Septante qui nous soit parvenue". (80)
- "Toutes les traductions grecques de la Bible faites par des Juifs pour des Juifs avant l'avènement du christianisme, ont dû employer le nom de Dieu sous la forme du Tétragramme écrit en caractères hébreux..." (81)
- "Ces découvertes nous permettent de dire avec une quasi-certitude que le nom divin... n'était pas rendu par kurios dans la Bible grecque pré-chrétienne..." (82) (d)
- "Il est raisonnable de penser que les rédacteurs du Nouveau Testament maintinrent le Tétragramme dans le texte biblique quand ils citèrent les Ecritures". (83) (e)
- Ainsi quand ces citations comprenaient le nom divin, Matthieu était probablement obligé d'inclure le Tétragramme dans son récit de l'Evangile en hébreu". (84)
- "On pense que Matthieu lui-même traduisit son récit de l'évangile en grec". (85)
- "Comme l'a souligné l'article précédent, il semble que "vers le début du IIe siècle" on commença à remplacer le nom divin dans le "Nouveau Testament""... (86)
De l'hébreu dans du grec?
Dans une "Tour de Garde" nous pouvons lire ceci (les 2 paragraphes sont inversés):
Le papyrus Fouad 266 (f) date du second ou du premier siècle avant notre ère et il est écrit non en hébreu, mais en grec. Regardez les caractères... vous remarquerez que le Tétragramme apparaît en écriture hébraïque carrée, bien que le texte soit en langue grecque.
En 1950, les Ecritures grecques - Traduction du monde nouveau - publièrent pour la première fois les photographies d'un certain nombre de ces fragments rares. Durant les années 50 et 60, la plupart des experts ne purent toujours pas accéder aux documents originaux, et aucune publication archéologique ne publia de photographies ni d'étude de ces textes. Il fallut attendre le volume 1971 des études de papyrologie. Qu'y avait-il d'extraordinaire dans ces textes? En quoi affectent-ils l'emploi du nom de Dieu? (87)
Nous devons tout d'abord signaler que cette dernière affirmation est fausse. Nous avons devant les yeux un livre, datant de 1950(g), du Professeur Oscar Paret (h), qui reproduit le papyrus Fouad 266. De plus, cet ouvrage se réfère aux travaux de W.G. Waddell publiés, en 1944, sous le titre: "Le Tétragramme dans les Septante" (i)...
Comment faut-il comprendre que l'on trouve le Tétragramme hébreu au milieu de cette traduction grecque de l'Ancien Testament (j)?
Nous avons là une preuve certaine que ces traducteurs juifs considéraient le nom de Dieu comme très sacré, donc:
- Intranscriptible,
- Intraduisible.
Faire de même et garder le Tétragramme hébreu au milieu des traductions françaises de l'Ancien Testament (k) et, ne connaissant pas la prononciation de ces quatre lettres hébraïques, nous serions réduits, comme les Juifs, à employer des substituts... Remarquons toutefois que cela ne changerait rien au Nouveau Testament, puisque aucun manuscrit grec n'emploie le Tétragramme.
Quelles leçons en tirent les "Témoins de Jéhovah"? (88)
- Que l'original des Septante (qui n'est qu'une traduction) contenait le Tétragramme hébreu,
- Qu'il y avait donc le Tétragramme dans les textes que les apôtres pouvaient utiliser,
- Que Matthieu a dû garder cette habitude lorsqu'il a écrit, puis traduit son évangile,
- Et (sous-entendu) Marc, Luc, Jean, Paul, Pierre, Jacques, Jude ont fait de même,
- L'évidence est, par conséquent, que le texte original des textes chrétiens grecs a été altéré de même que le texte des Septante l'a été.
Un examen attentif qui pénètre sous l'aspect extérieur d'érudition révèle un véritable charnier de bigoterie, d'ignorance et de parti-pris qui viole toute règle de critique biblique et tout critère d'intégrité intellectuelle. (l)
Oui, car ce qu'il ne faut pas perdre de vue c'est que:
On modifie
UN TEXTE INSPIRE DU NOUVEAU TESTAMENT (m)
à partir d' UNE TRADUCTION NON INSPIREE DE L'ANCIEN (n)
UN TEXTE INSPIRE DU NOUVEAU TESTAMENT (m)
à partir d' UNE TRADUCTION NON INSPIREE DE L'ANCIEN (n)
De plus le manuscrit Fouad 266 est plus éloigné de la traduction originale des Septante que ne le sont certains manuscrits grecs des originaux écrits par les apôtres ! (89)
Les supports branlants de la T.M.N.
Pour justifier leur modification du texte inspiré, les "Témoins de Jéhovah" donnent des exemples d'introduction du Tétragramme (ou de sa transcription) dans des traductions du Nouveau Testament.- Que ce sont des traductions non inspirées, elles n'ont donc qu'un intérêt documentaire.
- Que ces versions utilisent une transcription du Tétragramme uniquement dans les citations de l'Ancien Testament, et encore pas toujours ! (93)
(Les membres du Comité de la TMN) ont consulté dix-neuf versions hébraïques des Ecritures grecques chrétiennes, qui contiennent le nom divin Jéhovah. C'est sur cette base qu'ils ont réintégré le nom de Dieu en de nombreux endroits des Ecritures grecques chrétiennes. (94)
Nous avons contrôlé la version de Delitzch (citée en exemple à la page 18 de la T.M.N. 50) et nous n'avons trouvé que 195 emplois du Tétragramme (alors que la T.M.N. en a 237).
Nous devons donc faire remarquer que pour justifier l'introduction du mot Jéhovah dans le Nouveau Testament, le Comité de la T.M.N. a dû:
- modifier les textes inspirés à partir de traductions hébraïques non inspirées du N.T. grec !
- faire la synthèse de 19 versions hébraïques du Nouveau Testament traduites soit du grec, soit de la vulgate latine, s'étalant du XlVe au XVIIIe siècle. (95)
Il se peut que nous soyons les premiers à traduire le nom logiquement au cours des 237 fois dans l'ensemble de notre texte (96).
Quand les "Témoins de Jéhovah" collaborent avec les "serviteurs du Diable"...
Quiconque lit les écrits des "Témoins de Jéhovah" sait que les conducteurs religieux et spécialement les ecclésiastiques catholiques sont appelés:
"serviteurs du diable", "ses représentants terrestres", "ses collaborateurs"... "L'Histoire prouve que la hiérarchie romaine est l'ennemi mortel de la Bible". (97)
Compte tenu de ces déclarations nous comprenons mal que les "Témoins de Jéhovah" se servent de témoignages ou de travaux d'ecclésiastiques catholiques pour:
- Inventer le terme Jéhovah: Moine dominicain Martini (98)
- Dire que Jéhovah est le nom de Dieu: Abbé Vigouroux (99)
- Introduire le terme Jéhovah dans l'Ancien Testament: Abbé Crampon (100)
- Introduire le Tétragramme hébreu dans un écrit grec: Hexaples d'Origène (101) (p)
- Introduire le terme Jéhovah dans l'évangile: Abbé Geslin (102)
- Introduire le Tétragramme dans le Nouveau Testament hébreu: Catholique Jonas (103)
- Justifier certaines traductions de la T.M.N.: Jésuites Bover et Merk (104)
- Avoir un texte grec de base pour la traduction de la T.M.N.: Evêque Westcott (105) (q).
Dans l'étude que nous trouvons dans la "Tour de Garde" du 1er août 1978, il s'agit dans tous les cas de la "restauration" du nom de Dieu dans les citations de l'Ancien Testament:
Nous pouvons penser que, par analogie avec la coutume juive pré-chrétienne, les rédacteurs du Nouveau Testament inclurent le Tétragramme dans leurs citations de l'Ancien Testament (106)
Nous allons maintenant voir que les "Témoins de Jéhovah" n'en sont pas restés là...
La T.M.N. met "Jéhovah" alors que le terme grec est "Dieu" et non "Seigneur".
Le traducteur moderne est autorisé à employer le nom divin à la place {des mots grecs pour "Seigneur" et "Dieu"] là où Matthieu, etc., cite des versets, des passages ou des expressions, tirés des Ecritures hébraïques ou de la LXX (r) qui contiennent le nom divin (107)...
Nous avons déjà dit que nous ne pouvions être d'accord avec une telle conclusion: ce n'est pas parce que, dans une traduction non inspirée de l'Ancien Testament, on a mal traduit le Tétragramme, que l'on a le droit de modifier les termes originaux "kyrios" et "theos" et de les remplacer par une transcription erronée du Tétragramme hébreu !
En faisant cela, on ne rétablit pas le texte ancien mais on opère, à la manière de ceux qu'on condamne, une falsification des textes originaux du Nouveau Testament.
Citons quelques exemples de ces modifications:
- Dans les citations de l'Ancien Testament: Matthieu 4.4; Jean 6.45...
- Dans une simple allusion à l'Ancien Testament: Galates 3.6 (voyez le même passage cité par l'apôtre Jacques: ch. 2 v. 23).
- Lorsqu'il ne s'agit pas d'une citation de l'Ancien Testament: 2 Pierre 3.12 (ce verset ne figure pas dans la liste des citations donnée par la Société dans "Toute Ecriture", pages 341 à 345).
La T.M.N. met "Jéhovah" quand cela lui plaît
Prenons quelques exemples:
Dans l'original il y a 7 fois le même terme: "kyrios" (Seigneur). Bien qu'il ne s'agisse pas de citations de l'Ancien Testament, la T.M.N. traduit trois fois ce mot par "Jéhovah", mais s'il s'agit de Christ, on traduit: Maître...
Nous avons ici 5 fois l'emploi du mot "kyrios", 2 fois sans l'article. La première fois, la T.M.N. traduit "Jéhovah" (v. 15), la seconde fois "Seigneur" (v. 17).
- T.M.N. 63:
- T.M.N. 74:
En plus de l'introduction du terme "Jéhovah", nous avons une traduction falsifiée. Elle suppose (T.M.N. 74) un aoriste, de sens parfois inchoatif; or il y a un plus-que-parfait qui, en grec, a un sens plus fort qu'en français. On pourrait le rendre par: "ils avaient complètement cru" ou "ils avaient définitivement cru".
En outre, faisons remarquer que le Comité de traduction ne tient pas compte du contexte... Qui étaient ces croyants et quel message avaient-ils reçu? Le contexte nous répond:
- Il y avait parmi eux des Juifs (13.14 et 43; 14.1) et on ne pouvait pas dire d'eux: "ils avaient commencé à croire" en YHWH !
- On leur avait prêché Jésus (13.23 à 37 et spécialement les v. 38 et 39).
Même remarque.
"Ainsi d'une manière puissante la parole de Jéhovah croissait, et était la plus forte" (T.M.N.), mais le contexte montre qu'il s'agit bien du Seigneur Jésus (v. 13 et 15) et c'est le nom du Seigneur (Jésus) qui continue à être magnifié (v. 17).
La T.M.N. ne met pas "Jéhovah" quand cela la gêne
Rappelons sur quelles bases le Comité de la T.M.N. a traduit:
Comment un traducteur moderne doit-il savoir ou déterminer quand rendre les termes grecs kyrios et théos par le nom divin dans sa version? En déterminant où les auteurs chrétiens inspirés ont cité d'après les textes hébreux. Alors il doit se reporter à l'original pour déterminer si le nom divin apparaît là. De cette façon il détermine l'identité à donner à kyrios et théos, il peut alors les revêtir de leur personnalité (108).
Donnons deux exemples de non application de cette règle:
Dans la TMN:
"C'est toi, ô Seigneur, qui au commencement a posé les fondements de la terre et les cieux sont les oeuvres de tes mains".
Nous avons ici une citation très claire du Psaume 102, reconnue par les "Témoins de Jéhovah"(109). Ici la T.M.N. fait exception à sa règle. Pourquoi? Cela est simple: si elle avait mis "Jéhovah" elle démontrait sans doute possible que Jésus est bien la manifestation visible du YHWH de l'Ancien Testament, le Créateur, car ce verset est appliqué par l'Esprit de Dieu au Fils: Jésus-Christ (v. 8).
Il s'agit ici formellement d'une citation d'Esaïe 8 v. 12 à 13. La version Darby met bien un astérisque pour montrer que le mot "Seigneur" correspond à "l'Eternel" (Jéhovah) de l'Ancien Testament. La T.M.N. met "Seigneur ", pourquoi? Parce que, ici, le Christ est clairement identifié à YHWH !
Avec de telles falsifications nous comprenons qu'on puisse écrire:
Dés le début, ce journal (la Tour de Garde) a soutenu les vérités fondamentales de la Bible. Par exemple, il affirma dans le numéro d'août 1982: "C'est avec confiance que nous affirmons que dans les Ecritures le nom de Jéhovah n'est jamais appliqué à nul autre qu'au Père" (110).
Conclusion
Les remarques qui précèdent soulignent les difficultés de traduction et la quasi-impossibilité qu'il y a (en dehors des citations de l'Ancien Testament) de savoir clairement si le mot "kyrios", Seigneur, désigne le YHWH de l'Ancien Testament ou notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous croyons que cela est voulu par Dieu, pour nous démontrer la parole du Seigneur Jésus: "Moi et le Père nous sommes un". Ainsi, lorsque les chrétiens des premiers siècles écoutaient la lecture des lettres inspirées, ils n'entendaient qu'un seul mot "Kyrios" qu'il s'agisse de YHWH de l'Ancien Testament ou du Seigneur Jésus. N'y a-t-il pas là un sujet de méditation profonde? Signalons aussi que, dans les épîtres de Jean, il est parfois impossible de savoir si l'apôtre parle du Père ou du Fils (s). Nous avons là un écho de l'Ancien Testament lorsqu'il est dit: "Au commencement Elohim (pluriel) créa (singulier) les cieux et la terre" !
Lorsque notre raison trébuche et s'arrête, la foi continue et s'empare avec ravissement de la révélation de Dieu.
Notes
(a) Le 1er mai 1980 une nouvelle "Tour de Garde" a été consacrée à ce thème: "Dieu a-t-il un nom? ".(b) Du Nouveau Testament. Les manuscrits grecs de l'Ancien Testament ne sont que des traductions non inspirées de l'original hébreu.
(c) Comprendre décennies.
(d) Bible grecque pré-chrétienne: il s'agit de l'Ancien Testament.
(e) Notez bien cette expression: "quand ils citèrent les Ecritures".
(f) Il s'agit d'une copie manuscrite de la traduction grecque de l'Ancien Testament. Nous ne possédons que quelques fragments conservés au Caire.
(g) Et encore il ne s'agit que de la deuxième édition !
(h) Conservateur en chef au musée d'état du Wurttenberg, Stuttgart.
(i) Journal d'études théologiques XLV, 1944, 158-161.
(j) Bien entendu cette manière de faire n'engage que le (ou les) traducteur non inspiré.
(k) Nous renvoyons le lecteur à l'inscription latine "Flavit YHWH
dissipati sunt" qui veut dire: "Yahweh souffla et ils ont été dispersés", citée a la page 7 de la Tour de Garde n° 15 du 1er août 78.
(l) Ray Stedman: "The New World Translation of the Christian Greek Scriptures, Our Hope 50:34, July 1953.
(m) Etabli par 5 269 manuscrits grecs.
(n) Les divers fragments sur lesquels on s'appuie donnent des portions de 35 versets extraits des chapitres 18, 20, 24, 25, 26, 27, 31, 32 du Deutéronome.
(o) Nous pouvons aussi remarquer:
- Que pour trouver ces exemples la Société n'a pas reculé devant les recherches: il a fallu remonter à 1864 pour trouver une version anglaise, à 1796 pour trouver une version allemande et aux extrémités de la terre pour trouver ces fameuses 38 langues qui sont certainement inconnues, pour la plupart, a la majorité de nos lecteurs (nous citons en anglais n'étant pas sûr de certaines traductions): Choctaw; Hawaiian; Kiwai; Panaieti; Tahitian; Toaripi; Gilbert Island; New britain; Wedau; Kipsigis; Mentawi; Manus Island; Nandi; Fang; Gabun; Magalasy; Narrinyeri; Kusaien; Naga (Lhota dialect); Naga (Angami dialect); Mortiock; Fiji; Zulu; lla; Kongo; Bobangi; Dholuo; Mongo; Chokwe; Chuana; Luba; Lugbara; Munchi; Santo; Mohawk; Zande; Kuba (Inkondo dialect); Lomwe.
- Qu'il y a dans le monde 5 000 langues ou dialectes si bien que les quelques cas cités représentent bien peu de chose.
- Que, dans une même langue, il peut y avoir de nombreuses traductions. Nous pourrions en citer plusieurs dizaines rien que pour la langue française.
(q) Evêque anglican. "L'anglicanisme constitue une voie moyenne entre le catholicisme romain et le protestantisme strict". (Dictionnaire des religions, p. 16- PIKE).
(r) LXX = traduction grecque de l'Ancien Testament, connue sous le nom de la Septante.
(s) Lisez attentivement de 1 Jean 2.28 à 1 Jean 3.3
4e PARTIE - Moyens de falsification
- Texte grec de base
- Utilisations des variantes
- Mots ajoutés
- Mots retranchés
- Mots substitués
- Mots traduits différemment
- Mots volontairement mal traduits
- Phrases torturées
- Phrases tendancieuses
- Périphrases
- Modification du temps du verbe
- Artifices typographiques
- Faisons le point
A partir des originaux
Texte grec de base
Le Comité de la T.M.N. présente ainsi sa traduction des Ecritures grecques chrétiennes:
"Une traduction tout à fait nouvelle, faite d'après le texte original grec établi par Westcott et Hort, deux érudits anglais mondialement reconnus." (111)
Le texte grec restauré de Westcott et Hort est généralement considéré comme étant d'une grande qualité. Par conséquent la T. M. N. des Ecritures grecques basée sur cet excellent texte grec est à même de transmettre fidèlement à ses lecteurs "la parole de Jéhovah"... (112)
Un texte grec de valeur qui a été accepté presque à l'unanimité est celui des exégètes de l'Université de Cambridge, l'évêque B.F. Westcott et le professeur F. J. A. Hort édité en 1981... C'est ce texte qui servit de base aux éditions de 1950 et de 1961 des Ecritures grecques chrétiennes
Nous considérons ce texte comme admissible bien que n'ayant pas bénéficié des travaux de recherches effectués pendant ces 100 dernières années, mais nous allons montrer que la T.M.N. suit "l'excellent texte" de Westcott et Hort quand celui-ci se trouve en accord avec ses idées préconçues, sinon elle le laisse de côté ou le torture.
Utilisation des variantes
Avant la parution de la T.M.N. française, les "Témoins de Jéhovah" citaient toutes sortes de traductions (11 dans "Que Dieu soit reconnu pour vrai !"). Certains pourraient croire que la Société montrait par là:- Sa largeur de vues,
- Son approbation de toutes les versions,
- Son souci de trouver la meilleure traduction de l'original.
Dans la T.M.N. il fallait nous attendre à de nombreuses falsifications de manière qu'on puisse trouver dans cette "traduction" le reflet des pensées propres à la Société (cf. le paragraphe "la T.M.N. harmonise les textes inspirés"). Ne pouvant plus jongler avec les traductions d'une même langue (français) la Société a joué sur:
- un texte grec qui, quoique valable, ne fait plus actuellement autorité. Si on en croit le tableau donné à la page 314 de "Toute Ecriture" sur les 44 versions citées, il n'y a que 6 versions anglaises (et aucune française !) qui s'appuient sur ce texte.
- tout l'éventail des différentes leçons ou variantes des manuscrits originaux, voire des traductions (grecques et latines): "la T.M.N. a puisé à de nombreuses sources dans le but de présenter un texte anglais exact" (114). La première partie de la phrase est juste, nous doutons de la seconde. Nous ne pouvons pas ici analyser, ou même citer l'utilisation tendancieuse que la T.M.N. fait des différentes variantes, mais les pages 298 à 311 de "Toute Ecriture" donnent de nombreux exemples de l'utilisation judicieuse de ces différentes sources.
Par la traduction
En étudiant de près la T.M.N. on arrive à la conclusion suivante:- Elle est exacte et littérale dans de multiples passages sans importance doctrinale,
- Elle est falsifiée dans les passages clés relatifs à la foi chrétienne: déité (a) de Christ, salut par la foi, etc.
- Citer tous les versets que la T.M.N. falsifie,
- Donner tous les détails des études sur les originaux,
Mots ajoutés
Au début de la T.M.N. nous pouvons lire:
On a mis entre crochets des mots destinés à rendre la phrase française plus claire ou plus correcte (115).
Par conséquent, quand il a fallu pour la clarté et l'intelligibilité de la traduction, intercaler certains mots qui s'accordent avec le contexte, on a placé ces insertions entre crochets (116).
Toutes les traductions françaises sont parfois obligées de recourir à ce moyen pour que la phrase soit compréhensible; nous ne faisons donc pas mention des mots ajoutés pour la compréhension du texte, mais de ceux qui en modifient le sens.
"... le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen !" devient: "...de qui le Christ (est issu) selon la chair: Dieu qui est au dessus de tous, (soit) béni éternellement ! Amen." L'annonce péremptoire de la déité de Christ se transforme en doxologie... Pour falsifier ce texte la T.M.N. joue sur la suppression, fréquente en grec, du verbe être qu'il convient alors d'ajouter en français.
Ici, dans la première partie de la phrase, c'est légitime. Littéralement: "...desquels (est) le Christ selon la chair", mais le participe présent de ce verbe, formellement exprimé aussitôt après, et précédé de l'article défini (ho ôn) introduit l'attribut "Dieu" (théos), en le rattachant au Christ. Nous avons en effet en grec: "le étant sur tous (ou bien: toutes choses) Dieu béni pour les siècles. Amen." C'est-à-dire: "Lui qui est Dieu"; d'autre part signalons que l'expression "le Béni" est, pour les Juifs, strictement monothéistes, un des noms de Dieu (Marc 14.61).
Elle joue aussi sur la ponctuation qui n'existe pas dans les originaux. Elle abandonne d'autre part le texte de Westcott qui met une virgule après "selon la chair" et la remplace par deux points.
Dans ces versets, il y a 5 fois l'addition de l'expression "les autres", par exemple dans le verset 16: "Toutes choses ont été créées par lui et pour lui" devient dans la Traduction du monde nouveau: "Toutes [les autres] choses ont été créées par son intermédiaire et pour lui".
En grec, un adjectif qualificatif ou indéfini, un participe, employés substantivement au genre neutre, désignent des choses matérielles, et, moins fréquemment, des créatures douces de vie(b).
Dans les versets 16 et 20 "ta panta" (littéralement: "les toutes-choses-et-êtres") englobe, au pluriel neutre, la totalité de ce qui existe ou a existé, matière et vie (évidemment à l'exclusion de Celui qui crée). La suite précise: "les (choses-et-êtres) visibles et les (choses-et-êtres) invisibles" y compris les hiérarchies angéliques "soit trônes ou seigneuries, ou principautés, ou autorités".
Nous sommes ici en présence d'une double falsification: la T.M.N.
- supprime l'article grec,
- ajoute, entre crochets, l'adjectif indéfini français "autres" qu'elle fait précéder de l'article défini.
Même addition du terme "autre(s)" en Philippiens 2.9
et Jean 10.29
sans que les mots soient entre crochets...
"Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit, frères ! Amen." est rendu par: "Que la faveur imméritée de notre Seigneur Jésus Christ soit avec l'esprit que vous manifestez frères! Amen." L'expression "que vous manifestez" n'est pas dans l'original. On a encore oublié les crochets !
"La justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ..." devient dans la T.M.N.: "la justice de notre Dieu et [du] Sauveur Jésus Christ..." (c).
Nous trouvons ici une falsification évidente; en grec, l'article, au génitif de possession, placé devant les deux noms "Dieu" et "Sauveur", sans être répété, indique qu'il s'agit d'une seule personne. Les "Témoins de Jéhovah" rejetant la déité de Christ osent modifier le texte original pour que celui-ci soit en harmonie avec leurs idées.
Que valent donc les réclames répétées que l'on trouve à la dernière page des "Réveillez-vous" et des "Tour de Garde"?
Désirez-vous comprendre la Parole de Dieu? Une bonne traduction de la Bible vous y aidera beaucoup. "Les Saintes Ecritures - Traduction du monde nouveau" rendent fidèlement et exactement le texte de la Parole de Dieu (117).
Mots retranchés
"Ils regarderont vers moi, celui qu'ils ont percé" est rendu dans la T.M.N. par: "ils regarderont vers celui qu'ils ont transpercé". Le mot "elaï" = "vers moi" a été omis.
L'expression originale "ta panta" est amputée de l'article qui insiste sur la totalité absolue des êtres et des choses (voir paragraphe précédent: mots ajoutés).
"Car, en lui, toute la plénitude s'est plue à habiter": devient: "parce que (Dieu) a trouvé bon que toute plénitude habite en lui". On supprime l'article défini grec devant "plénitude" et on est obligé d'ajouter le vocable "Dieu" (mis entre crochets) pour que le premier verbe, au mode indicatif dans l'original, ait un sujet ! Toute cette gymnastique pour essayer de nier que "la plénitude" (c'est-à-dire Dieu) habitait en Christ homme.
On trouve encore mieux dans les livres édités par la Société ! Un seul exemple: l'erreur impardonnable de Thomas qui a dit à Jésus ressuscité: "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jean 20.28 T.M.N.) est réparée dans un "Bulletin Intérieur" de 1970 (118): il s'exclame seulement: "mon Seigneur !" N'est-ce pas mieux ainsi?
Nous avons littéralement: "Dieu était en Christ (Théos èn én Christô) réconciliant... "la T.M.N. le rend par: "Dieu par le moyen de Christ réconciliait..."
On supprime le verbe être pour masquer la divinité de celui en qui Dieu était.
Mots substitués
"Ceci est mon corps" est rendu par: "ceci signifie mon corps" (T.M.N. 63) ou par: "ceci représente mon corps" (T.M.N. 74): le verbe a été remplacé ! Que le sens du verbe être soit effectivement "représenter", "signifier" est une toute autre question; un traducteur fidèle ne doit pas orienter sa traduction selon ses idées mais rendre en français ce qui nous est dit en grec.
Nous avons littéralement en grec: "... Jésus Christ; lui (ou bien: celui-là) est le véritable Dieu et vie éternelle...". T.M.N. 63: "... Jésus Christ. C'est ici le vrai Dieu et la vie éternelle...", et T.M.N. 74: "... Jésus Christ. Voilà le vrai Dieu et la vie éternelle..."
On remplace le pronom démonstratif "houtos" par le présentatif vague: "voilà", qui ne renvoie pas formellement aux deux mots précédents: Jésus Christ.
Mots traduits différemment
Nous faisons remarquer que, dans les exemples qui suivent, il n'y a aucune difficulté à rendre le même mot original par le même mot français, ce qu'ont d'ailleurs fait tous les traducteurs sérieux.
Que veulent donc dire les "Témoins de Jéhovah" dans l'appendice de leur traduction:
Cette façon de procéder, c'est-à-dire rendre impérieusement le même vocable grec par le même vocable français, nous aide à bien voir comment le terme était utilisé par les anciens, comment il était compris par les écrivains inspirés et quels caractères ils lui attribuaient (119).
Cette façon de procéder, c'est-à-dire rendre impérieusement le même vocable grec par le même vocable français, nous aide à bien voir comment le terme était utilisé par les anciens, comment il était compris par les écrivains inspirés et quels caractères ils lui attribuaient (119).
Mots volontairement mal traduits
En grec le premier terme est dérivé de l'adjectif "divin" et donne effectivement: "divinité". Le second est dérivé du vocable "Dieu" et donne en français "déité", c'est-à-dire l'essence même de Dieu dans le sens absolu (e).
En Romains 1.20
la création fait connaître à l'homme la puissance éternelle de Dieu et sa divinité, mais en Colossiens 2.9 c'est dans le Fils, corporellement (à rapprocher de 1.19), que l'on peut voir la pleine révélation de Dieu, sa déité, son essence. Jésus pouvait dire: "celui qui m'a vu a vu le Père" (Jean 14.9). Dans l'original le terme employé est incontestablement plus fort que celui employé en Romain 1; dans la T.M.N. c'est l'inverse: elle ne tient pas compte du "iota" qui fait toute la différence ! (Matthieu 5.18-19).
Nous avons donc ici un exemple de falsification volontaire de la Parole de Dieu. Si nous prenions les autres publications de la Société, nous aurions souvent de la peine à reconnaître les versets cités. Un seul exemple sur un verset capital du Nouveau Testament: Jean 3.16: "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle" est rendu par: "Le Créateur a tant aimé le monde nouveau qu'il a donné son Fils unique afin qu'il en soit le Roi."(120)...
Phrases torturées
Dans ce verset Jésus est appelé clairement Dieu. Les "Témoins de Jéhovah" ont imaginé un moyen pour contourner une telle affirmation, quitte à donner à la phrase un sens qui touche au blasphème.
Au lieu de dire: "Ton trône, ô Dieu...", ils disent: "Dieu est ton trône..." Le Tout-Puissant comparé à un fauteuil... Le Fils s'asseyant sur le Père...; c'est tout à la fois une exaltation extravagante du Fils et une humiliation irrévérencieuse du Père ! Mais que disent les textes originaux ?
- En hébreu: Psaume 45.6; littéralement: "Ton trône Dieu éternel" est rendu dans la T.M.N. par: "Dieu est ton trône jusqu'à des temps indéfinis". Dans le Psaume 146.10 nous avons: "Ton Dieu, ô Sion de génération en génération". Ici la T.M.N. rend correctement le vocatif "ô Sion"; c'est ce qu'elle aurait dû faire au Psaume 45 en mettant: "ô Dieu".
- En grec: Hébreux 1.8; littéralement: "le trône de toi, le Dieu, pour la durée de la durée". Le nominatif, ici avec l'article (ho théos), est employé avec le sens du vocatif singulier (qui n'existe pas en grec): "ô Dieu" (f). Les "Témoins de Jéhovah" ont harmonisé la citation du Nouveau Testament avec leur falsification du Psaume 45 !
La littéralité exige que la traduction... respecte, autant que faire se peut, l'ordre des mots tel qu'il apparaît dans les textes hébreu et grec, ce qui a pour effet de sauvegarder le style vigoureux des écrits originaux. La traduction littérale rend avec précision le charme, la couleur et le rythme des écrits originaux (121).
Phrases tendancieuses
Nous avons en hébreu, littéralement: "Et mourut tout le troupeau d'Egypte". La T.M.N. le rend par: "Et toutes sortes de bestiaux d'Egypte commencèrent à mourir" (probablement pour "harmoniser" avec le v. 19) alors que le sens est: "tout le cheptel du pharaon mourut ce jour-là" (cf. v. 5).
La falsification de ce verset n'a aucune conséquence doctrinale mais nous l'avons choisi simplement pour montrer que la T.M.N. ne dit pas en français ce qui est dit en hébreu ou en grec.
La T.M.N. traduit: "Dieu... nous a parlé, à la fin des jours que voici, par le moyen d'un fils...". Cette traduction suppose que Jésus n'est qu'un fils parmi d'autres fils de Dieu (ceci est conforme à la théologie des "Témoins de Jéhovah" qui disent que Jésus n'est qu'un ange) (122). Certes, il n'y a pas, en grec, l'article défini, ce qui peut aboutir au sens de l'article indéfini français. Il y a donc deux traductions littérales possibles:
- 1°) "Dieu nous a parlé en fils",
- 2°) "Dieu nous a parlé dans (un) fils".
- Le contexte immédiat: tout ce chapitre est à la gloire du Fils, jamais confondu avec les anges (cf. v.5 à 13
),
- L'enseignement général de l'Ecriture qui appelle Jésus le Fils unique (Jean 3.16
; 1 Jean 4.9
).
Selon l'enseignement actuel de la Société, les Juifs n'ont pas "l'appel céleste". Le paragraphe qui nous occupe contredit cette affirmation; il suffit donc d'harmoniser la teneur de la Bible avec la teneur des livres de la Société !
Trois légères modifications suffiront:
- verset 13: "étrangers et forains sur la terre" est rendu dans la T.M.N. par "étrangers et résidents temporaires dans le pays" (h). Pourtant la même expression grecque est bien rendue par la T.M.N. au chapitre 12, verset 25: "... celui qui donnait un avertissement divin sur la terre...".
- verset 14: la T.M.N. traduit par "lieu" (en grec: topos) le vocable "patrie" (original: "patris"). En grec ce nom féminin est sous-entendu aux versets 15 et 16, comme le prouvent les accords au féminin d'un démonstratif et d'un relatif.
- verset 16: l'adjectif "céleste" (ép-ouran-ios) est rendu par "qui appartient au ciel", alors qu'il est traduit correctement ailleurs (i).
Un lieu qui appartient au ciel (=) le Royaume des cieux dirigé par Christ... Ainsi, ils pourront vivre sur terre sous le gouvernement céleste, la "ville" que Jéhovah leur a préparée. (123)
Trois petites modifications et une explication de "l'esclave fidèle et avisé" (j) suffisent donc à supprimer l'espérance céleste à ceux qui doivent pourtant s'asseoir "dans le royaume des cieux" (Matthieu 8.11) (k).
Avec l'apôtre Paul nous concluons:
"Plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu'ils sont ennemis de la croix du Christ, dont la fin est la perdition... qui ont leurs pensées aux choses terrestres" (Philippiens 3 v. 18-19).
Périphrases
Elles sont parfois explicatives, nous en convenons, mais le plus souvent elles donnent une orientation en rapport avec les doctrines des "Témoins de Jéhovah". Pourquoi rendre en plusieurs mots un seul mot grec (ou hébreu) qui peut être rendu facilement par son équivalent français ?
"Je suis celui qui suis" (ehyeh asher ehyeh) est rendu par: "Je me révèlerai être ce que je me révèlerai être" alors que dans un ouvrage de la Société, datant de 1953 nous pouvons lire: "je suis celui qui suis (littéralement: je suis qui je suis)" (125). L'hébreu a-t-il changé entre 1953 et 1974 ?
Le "pressoir" devient une "auge à vin", sans doute pour "abandonner le langage archaïque d'il y a 3 ou 4 siècles" et pour employer "une langue simple, expressive et moderne" ! (126)
"Adorer" devient "accomplir un acte d'adoration" (aussi en Luc 4.7
). Par cette périphrase longue et inutile la T.M.N. s'efforce de masquer le lien intime entre le prosternement et l'adoration; celui-ci est néanmoins confirmé par plusieurs autres passages (Apocalypse 19.4,10; 22.8). Ainsi lorsqu'on lit en Matthieu 2.11: "Et, se prosternant (les mages) rendirent hommage (au petit enfant)", il s'agit bien d'un acte d'adoration (I). D'ailleurs, en Apocalypse 5.13-14, c'est bien devant Dieu et devant l'Agneau que les anciens se prosternent et adorent.
La "grâce" devient "faveur imméritée", si bien que dans ce verset Jésus n'apporte plus la grâce (cf. v. 17) mais il est "plein de faveur imméritée" comme si Lui, le Saint Fils de Dieu avait été l'objet d'une faveur qui ne lui était pas due... Nous touchons au blasphème (m).
L'unique verbe grec "croire" (pisteueïn) devient ici et ailleurs "exercer la foi" selon le bon plaisir des traducteurs (n). Cette périphrase tendancieuse insinue l'idée du rôle méritoire des oeuvres dans le salut, contrairement à l'enseignement des Ecritures
"Entendre" devient "prêter attention".
"Effrayé" devient: "crispé de peur" alors qu'il n'y a aucune trace dans l'original d'un verbe crisper au passif ni d'un complément de cause moyen: peur.
"Connaître" devenait: "absorber la connaissance" (T.M.N. 63).
Le "sépulcre" devient, sans doute sous le prétexte étymologique, un "tombeau commémoratif" quoiqu'on puisse se demander, dans ce cas particulier, ce qu'il commémorait, puisque il était tout neuf et que personne n'y avait jamais été mis !
Darby traduit littéralement: "Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui vit dans le Christ Jésus..." Voyez maintenant ce que ce verset devient par l'abus des périphrases: "Et c'est comme don gratuit qu'ils sont déclarés justes par sa faveur imméritée, grâce à la libération moyennant la rançon [payée] par Christ Jésus..."
Dans l'original il y a 12 mots; Darby en utilise 15, Segond 19, la T.M.N. 26 !
Nous pourrions multiplier beaucoup les exemples mais ils sont suffisants pour montrer que la T.M.N. est une fraude. Comparez ce que nous venons de présenter avec la déclaration suivante:
La fidélité dans la traduction se démontre aussi par sa littéralité. Cela exige une correspondance pour ainsi dire mot à mot entre la traduction... et les textes hébreu et grec. (127)
Modification du temps du verbe
Jésus a dit: "Je suis". C'est une déclaration trop solennelle ! On lui fait dire: "J'ai été" (T.M.N. 63) ou "J'étais" (T.M.N. 74). Nous avons dans l'original une temporelle à l'infinitif, littéralement: "avant Abraham devenir", puis une principale de discours direct: "je suis" et même, emphatiquement: "Moi, je suis". C'est une déclaration d'existence éternelle correspondant au sens du Tétragramme ("il est") et au "je suis" d'Exode 3.14.
Nous sommes ici en présence d'une falsification éhontée: il n'y a aucune excuse possible à une telle fraude.
Artifices typographiques
Les originaux étant sans ponctuation et, pour la plupart, écrits tout en majuscules, nous comprenons que des traducteurs malhonnêtes peuvent falsifier le texte en jouant sur ces deux facteurs. Nous en donnerons deux exemples:
Ce verset est traduit dans la T.M.N. par: "je te le dis aujourd'hui: tu seras avec moi dans le paradis" avec le sens de:
Jésus voulait donc dire que lorsque Dieu établirait le Royaume et le lui remettrait, et que le paradis terrestre serait restauré, ce malfaiteur aurait part à la résurrection et se verrait offrir l'occasion d'obtenir la vie éternelle (128).
- Le texte de Westcott dit littéralement: "en vérité à toi je dis, aujourd'hui avec moi tu seras..." Un commentaire de la Société nous précise: "cela a été fait en fonction des croyances religieuses des traducteurs." (129) (o) et nous posons la question: "L'excellent texte" de base de la T.M.N. serait-il entaché lui aussi de "traditions religieuses" ?
- L'adverbe de temps se rapporte à "tu seras" et non à "je te dis" d'après l'ordre grec et le plus élémentaire bon sens. Quand je dis à mon enfant: "je te dis aujourd'hui tu viendras avec moi chez tes cousins", il ne comprend rien d'autre que ce que les mots veulent évidemment dirent.
- D'autres versets tels que 2 Corinthiens 5.8 et Philippiens 1.23 attestent que le croyant va avec le Seigneur dès son délogement.
Ce passage est rendu dans la T.M.N. par "la Parole était dieu". On nous dit qu'on met un "d" minuscule parce qu'il n'y a pas l'article en grec (p).
- Pourquoi la T.M.N. ne met-elle pas un "d" minuscule dans les versets 6, 12, 13, vu que dans ces passages il n'y a pas l'article, en grec, devant le mot Dieu ?
- Pourquoi, au verset 3 du chapitre 13 a-t-on mis 2 fois un D majuscule à Dieu ? En grec, la première fois que le mot "théos" est mentionné, il n'est pas accompagné de l'article défini et la seconde fois il l'est. Là, comme ailleurs, les "Témoins de Jéhovah" traduisent comme ils veulent, suivant un système préconçu. Nous citerons leur propre aveu:
Le commentaire ajoute: Mais ce n'est pas... une règle de grammaire inflexible. C'est une question de "jugement personnel", jugement que biblistes et traducteurs ont le droit d'exprimer. EH BIEN LE COMITE DE LA T.M.N. A ETE D'UN AUTRE AVIS ET L'A MONTRE EN TRADUISANT EN ANGLAIS LE NOM ATTRIBUT THEOS PAR "UN DIEU" ("dieu" en français)(133).
Comme quelqu'un l'a écrit: "Un des miracles de Satan est de faire dire à la Bible: "La Parole n'était pas Dieu" là où il est justement écrit: "La Parole était Dieu".
Face à de tels agissements nous nous demandons encore une fois quelle peut être la valeur d'une déclaration du genre: "une traduction fidèle ne doit pas être influencée par des idées préconçues de la part du traducteur" (134). C'est ce qu'a fait tout au long de sa traduction le comité de la T.M.N.
Faisons le point
La plupart des versets falsifiés sont relatifs à la déité de Christ (q); c'est là la pierre d'achoppement pour les "Témoins de Jéhovah" comme elle le fut pour les Juifs qui disaient à Jésus: "nous ne te lapidons pas pour une bonne oeuvre, mais pour blasphème; et parce que toi, étant homme tu te fais Dieu". Les "Témoins" voudraient comprendre avec leur intelligence "le saint secret" (1 Timothée 3.16 T.M.N.) de l'incarnation (Jésus tout à la fois Dieu et Homme). Voyez où la logique humaine amène les "Témoins de Jéhovah":
Si Jésus était Dieu, alors le créateur de tout l'univers se trouva pendant neuf mois dans le sein d'une femme. Cela signifie que le Tout-Puissant a marché à quatre pattes comme un bébé. Croyez-vous réellement que ce fut le cas ? (135)
Puisque la "Parole" est le "Fils de Dieu" elle a eu un commencement. En effet un fils est toujours plus jeune que son père. Le Père lui, a toujours existé. (136)
Comme nous ne pouvons calculer scientifiquement que 1 Dieu (le Père) + 1 Dieu (le Fils) + 1 Dieu (le Saint Esprit) = 1 Dieu, nous n'avons pas d'autre choix que de calculer que 1/3 de Dieu (le Père) + 1/3 de Dieu (le Fils) + 1/3 de Dieu (le Saint Esprit) = 3/3 de Dieu ou 1 Dieu. (137)
Lecteur, votre avenir éternel dépend de la connaissance de la Personne et de l'Oeuvre de Jésus Christ:
- Vous discutez ce qu'il dit ? Vous êtes perdu (Jean 12.48
).
- Vous recevez ce qu'il dit ? Vous êtes sauvé (Jean 17.8,24
).
Notes
(a) En français le terme "déité" tend a disparaître du vocabulaire usuel. Certains dictionnaires ne lui donnent plus que le sens de "divinité mythologique". Pourtant son étymologie est claire (cf. p. 68). Le Littré en 7 volumes (1956-57) donne comme premier sens: l'essence divine. Le dictionnaire Quillet de la langue française (4 volumes 1975) donne la même définition. C'est dans ce sens que nous employons ce terme.(b)
(c) Notons ici que certains traducteurs sérieux ont traduit malheureusement de cette façon.
(d) Augustin emploie ce terme au IVe siècle (La cité de Dieu 7.1), mais son contemporain Jérôme, dans la Vulgate, traduit les deux mots grecs par "divinitas".
(e) Pour plus de détails nous renvoyons a l'ouvrage d'érudition de R.C. Trench: "Synonymes du Nouveau Testament". (Nous pouvons fournir les photocopies de l'article.)
(f) Usage bien connu des "Témoins de Jéhovah" (cf. "La Parole..." p. 48, note).
(g) Note c, Hébreux 1.2, N.T. 1872, Darby.
(h) D'ailleurs Westcott, sur le texte duquel les "Témoins de Jéhovah" prétendent s'appuyer (v. p. 60) renvoie a 1 Chroniques 29.15 que la T.M.N. rend bien par "sur la terre".
(i) Voyez par exemple Jean 3.12, Ephésiens 1.20, 2 Timothée 4.18,
Hébreux 3.1; 8.5; 9.23.
(j) Allusion à Matthieu 24.45. Chez les "Témoins de Jéhovah" il s'agit du collège central qui leur dispense la nourriture spirituelle, principalement par le journal "La Tour de Garde" (124).
(k) Demandez notre traité gratuit: "Y a-t-il seulement 144 000 places dans le royaume des cieux ?"
(l) En Matthieu 2.11 et 4.9 nous avons exactement la même construction (participe aoriste du verbe piptô suivi du verbe proskunéô a un mode personnel). Si le comité de la T.M.N. avait traduit de la même façon les deux passages, nous aurions eu en Matthieu 2.11: "Et se prosternant (les mages) accomplirent un acte d'adoration devant le petit enfant". Sans commentaire !
(m) Certains feront remarquer que l'index de la T.M.N. dit que le mot "grâce" est employé en 1 Corinthiens 12.23. Cela est vrai, le mot est bien employé dans la T.M.N., mais il ne traduit pas le mot grec "charis" (grâce), mais le mot "euschèmosunèn" qui signifie "décence" ou "vêtement décent". C'est une falsification supplémentaire. La T.M.N. utilise aussi la préposition "grâce a" (dérivée du latin et non du grec) pour augmenter la confusion (Romains 3.24; 5.2; etc.).
(n) En 1 Jean 3.23 c'est: "avoir foi".(Ephésiens 2.8-9; Galates 2.16). Dans le même esprit nous trouvons en Apocalypse 12.17: "posséder l'oeuvre consistant à rendre témoignage à Jésus" à la place de: "garder le témoignage de Jésus".
(o) Il ne s'agit pourtant pas ici de "traduction" mais bien du "texte original établi par Westcott et Hort, deux érudits anglais mondialement reconnus" (130).
(p) En Jean 20.28 nous avons: "Thomas répondit et lui dit: Mon Seigneur et mon Dieu !", Iittéralement: "le Seigneur de-moi et le Dieu de-moi". Ici, il y a l'article défini devant "théos". Cela n'empêche pas les "Témoins de Jéhovah" d'écrire: "Thomas a pu s'adresser a Jésus comme a "Dieu" au sens restreint de "un Dieu", mais non comme au Dieu tout-puissant" (131). Peut-on s'adresser à plusieurs Dieux sans être polythéiste ?
(q) Demandez notre traité gratuit: "Qui est Jésus Christ d'après la Bible ?" (aussi disponible en ligne, cliquez ici)
Conclusion
Des "Témoins de Jéhovah"
La nouvelle Bible est exactement ce dont nous avions besoin ! (138)
Comprenant l'importance et la valeur de cette traduction... il convient de l'utiliser plutôt qu'une autre. (139)
De l'auteur de cette brochure
Les apôtres invitaient les croyants à:- Ne pas frelater la Parole de Dieu (2 Corinthiens 2.17)
- Ne point falsifier la Parole de Dieu (2 Corinthiens 4.2)
- Ne point tordre les Saintes Ecritures (2 Pierre 3.16)
Nous formulerons donc ainsi notre conclusion:
LA TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU NE PEUT PAS ÊTRE CONSIDEREE COMME LA PAROLE DE DIEU EN FRANCAIS; C'EST UNE FALSIFICATION DE LA VERITE REVELEE, UNE PARODIE DE LA BIBLE. BR>
En diffusant cette Bible falsifiée vous attirez sur vous le jugement d'Apocalypse 22 v. 18 et 19. Dégagez-vous sans tarder du filet de Satan déguisé en ange de lumière (2 Corinthiens 11.14). Comme Thomas jetez-vous aux pieds du Seigneur Jésus et implorez son pardon. Dites-lui enfin: "Mon Seigneur et mon Dieu !" (Jean 20.28)
Notes
(a) Demandez notre traité gratuit: "Témoins de Jéhovah ou témoins de Jésus ?"
Annexes
Ouvrages cités (Publications des "Témoins de Jéhovah")
Abréviations
TMN Traduction du monde nouveau, édition de 1974 (sauf avis contraire)Bl Bulletin Intérieur (Années 71 à 74)
TG Périodique "La Tour de Garde" (Années 75 à 80)
RV Périodique "Réveillez-vous" (Années 75 à 80)
NMR Notre Ministère du Royaume (Années 74 à 80)
ROY Le Royaume. Ed. 31
AV Avertissement. Ed. 38
VA La Vérité vous affranchira. Ed. 47
Equipé Equipé pour toute bonne oeuvre. Ed. 51
CT Concordance Théocratique. Ed. 53
QDV Que Dieu soit reconnu pour vrai. Ed. 54
LP La Parole qui est-ce selon Jean ? Ed. 62
QUA Qualifiés pour le ministère. Ed. 62
TE Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile. Ed. 67
VVE La vérité qui conduit à la vie éternelle. Ed. 68
PAI Paix sur la terre - Assemblée internationale. Ed. 69
Paix Paix sur la terre - Rapport. Ed. 69
DD Les Témoins de Jéhovah dans les desseins divins. Ed. 71
Questions Questions que les gens se posent. Ed. 76
Fin Fin prochaine de la détresse mondiale. Ed. 79
Famille Comment s'assurer une vie de famille heureuse ? Ed. 79
Références
(liste des abbréviations: voir ci-dessus)
1. DD p. 257
2. ROY p. 63
3. TE p. 311
4. TE p. 323
5. TE p. 324
6. TE p. 319
7. TMN 63 p. 6
8. TG 75 n° 7 p. 224
9. TG 79 n° 3 p. 32
10. TE p. 320
11. TE p. 320
12. TMN p. 3
13. TMN p. 6
14. TG 1.11.49 p. 322
15. ROY p. 5
16 TE p. 323
17 TE p. 316
18 TE p. 318
19 TE p. 299
20 TG 75 n° 6 p. 192
21 TG 75 n° 6 p. 191
22 TMN p. 6
23. DD p. 257
24. DD p. 257
25. ROY p. 14 et 30
26. RV 72 n° 14 p. 5, 8
27. TG 15.7.1989 p. 2337 angl.
28. TG octobre 1980 p. 144 anglais cf. TG 15 oct. 1945 p. 313 anglais
29. TG 80 n° 23 p. 31
30. VVE p. 36
31. VVE p. 34-35
32. VVE p. 35
33. VA p. 32
34. VVE p. 17
35. TG 77 n° 22 p. 702
36. TG 78 n° 15 p. 16
37. Bl 72 n° 11 p. 28
38. TG 80 n° 9 p. 6
39. TG 80 n° 9 p. 11 cf. Bl 72 n° 23 p. 38
40. DD p. 258
41. TE p. 319
42. TMN 50 p. 25
43. TG 80 n° 9 p. 7
44. QDV p. 13-14
45. VA p. 286
46. ROY p. 34 cf. Fin p. 108
47. Equipé p. 26
48. Bl 72 n° 11 p. 26
49. Famille p. 191
50. VVE p. 17
51. TG 80 n° 9 p. 16
52. TG 80 n°9 p.7
53. PAI p. 6
54. Equipé p. 25 et 26
55. TG 80 n° 9 p. 6 et 7
56. Bl 72 n° 23 p. 38
57. Bl 72 n° 23 p. 39
58. TMN 50 p. 12
59. VVE p. 18
60. TG 80 n°9 p. 11
61. DD p. 258
62. DD p. 257
63. TMN 50 p. 16
64. Equipé p. 26
65. TMN 50 p. 25
66. TG 80 n° 9 p. 6
67. CT p. 202
68. TMN p. 1454
69. DD p. 258
70. Equipé p. 45
71. Equipé p. 51
72. Bl 72 n° 1 p. 42
73. TG 80 n° 9 p. 7 et 8
74. TE p. 310
75. Bl 72 n° 23 p. 39
76. TG 78 n° 15 p. 10
77. TMN 50 p. 10
78. TMN 50 p. 11
79. TG 78 n° 15 p. 5
80. TG 78 n° 15 p. 8
81. TG 78 n° 15 p. 8
82. TG 78 n° 15 p. 9
83. TG 78 n° 15 p. 10
84. TMN 50 p. 18
85. TMN 50 p. 18
86. TG 78 n° 15 p. 12
87. TG 78 n° 15 p. 7 et 8
88. TMN 50 p. 12 à 18
89. TMN 50 p. 12; TE p. 310; TG 77 p. 441
90. TG 78 n° 15 p. 10
91. TMN 50 p. 24
92. TMN 50 p. 24
93. TMN 50 p. 24
94. Bl 73 n° 13 p. 43
95. TE p. 301
96. TMN 50 p. 24
97. AV p. 20 et 45; Questions p. 11; Equipé p. 17
98. TG 80 n° 9 p. 11-12
99. VVE p. 17
100. Equipé p. 26
101. TMN 50 p. 12 et 15
102. TE p. 319
103. TE p. 319
104. TE p. 309
105. TE p. 309
106. TG 78 n° 15 p. 10
107. TG 78 n° 15 p. 11
108. TMN 50 p. 20
109. TE p. 344
110. TG 79 n° 13 p. 5
111. DD p. 258
112. TE p. 311
113. TE p. 309
114. TE p. 311
115. TMN p. 6
116. TMN 63 p. 5
117. RV 75 n° 20 p.32; TG 76 n° 19 p. 608
118. BI 70 n° 23 p. 18
119. TMN p. 1457 cf. TMN 63 p. 5
120. QDV p. 155
121. TE p. 318
122. TG 80 n° 22 p. 20
123. TG 79 n° 19 p. 18
124. NMR déc. 74 p. 1 TG 1.11.49 p. 322 QUA p. 158 DD p. 22 Bl 72 n° 24 p. 26-27
125. CT p. 202
126. TE p. 320
127. TE p. 318
128. Bl 71 n° 21 p. 48
129. Bl 71 n° 21 p. 46
130. DD p. 258
131. RV 72 n° 14 p. 6
132. TG 76 p. 126 et 127
133. TG 76 p. 127
134. Paix p. 26
135. TG 75 n° 13 p. 399
137. LP p. 7
138. NMR déc. 74 p. 1
139. NMR déc. 74 p. 1
2. ROY p. 63
3. TE p. 311
4. TE p. 323
5. TE p. 324
6. TE p. 319
7. TMN 63 p. 6
8. TG 75 n° 7 p. 224
9. TG 79 n° 3 p. 32
10. TE p. 320
11. TE p. 320
12. TMN p. 3
13. TMN p. 6
14. TG 1.11.49 p. 322
15. ROY p. 5
16 TE p. 323
17 TE p. 316
18 TE p. 318
19 TE p. 299
20 TG 75 n° 6 p. 192
21 TG 75 n° 6 p. 191
22 TMN p. 6
23. DD p. 257
24. DD p. 257
25. ROY p. 14 et 30
26. RV 72 n° 14 p. 5, 8
27. TG 15.7.1989 p. 2337 angl.
28. TG octobre 1980 p. 144 anglais cf. TG 15 oct. 1945 p. 313 anglais
29. TG 80 n° 23 p. 31
30. VVE p. 36
31. VVE p. 34-35
32. VVE p. 35
33. VA p. 32
34. VVE p. 17
35. TG 77 n° 22 p. 702
36. TG 78 n° 15 p. 16
37. Bl 72 n° 11 p. 28
38. TG 80 n° 9 p. 6
39. TG 80 n° 9 p. 11 cf. Bl 72 n° 23 p. 38
40. DD p. 258
41. TE p. 319
42. TMN 50 p. 25
43. TG 80 n° 9 p. 7
44. QDV p. 13-14
45. VA p. 286
46. ROY p. 34 cf. Fin p. 108
47. Equipé p. 26
48. Bl 72 n° 11 p. 26
49. Famille p. 191
50. VVE p. 17
51. TG 80 n° 9 p. 16
52. TG 80 n°9 p.7
53. PAI p. 6
54. Equipé p. 25 et 26
55. TG 80 n° 9 p. 6 et 7
56. Bl 72 n° 23 p. 38
57. Bl 72 n° 23 p. 39
58. TMN 50 p. 12
59. VVE p. 18
60. TG 80 n°9 p. 11
61. DD p. 258
62. DD p. 257
63. TMN 50 p. 16
64. Equipé p. 26
65. TMN 50 p. 25
66. TG 80 n° 9 p. 6
67. CT p. 202
68. TMN p. 1454
69. DD p. 258
70. Equipé p. 45
71. Equipé p. 51
72. Bl 72 n° 1 p. 42
73. TG 80 n° 9 p. 7 et 8
74. TE p. 310
75. Bl 72 n° 23 p. 39
76. TG 78 n° 15 p. 10
77. TMN 50 p. 10
78. TMN 50 p. 11
79. TG 78 n° 15 p. 5
80. TG 78 n° 15 p. 8
81. TG 78 n° 15 p. 8
82. TG 78 n° 15 p. 9
83. TG 78 n° 15 p. 10
84. TMN 50 p. 18
85. TMN 50 p. 18
86. TG 78 n° 15 p. 12
87. TG 78 n° 15 p. 7 et 8
88. TMN 50 p. 12 à 18
89. TMN 50 p. 12; TE p. 310; TG 77 p. 441
90. TG 78 n° 15 p. 10
91. TMN 50 p. 24
92. TMN 50 p. 24
93. TMN 50 p. 24
94. Bl 73 n° 13 p. 43
95. TE p. 301
96. TMN 50 p. 24
97. AV p. 20 et 45; Questions p. 11; Equipé p. 17
98. TG 80 n° 9 p. 11-12
99. VVE p. 17
100. Equipé p. 26
101. TMN 50 p. 12 et 15
102. TE p. 319
103. TE p. 319
104. TE p. 309
105. TE p. 309
106. TG 78 n° 15 p. 10
107. TG 78 n° 15 p. 11
108. TMN 50 p. 20
109. TE p. 344
110. TG 79 n° 13 p. 5
111. DD p. 258
112. TE p. 311
113. TE p. 309
114. TE p. 311
115. TMN p. 6
116. TMN 63 p. 5
117. RV 75 n° 20 p.32; TG 76 n° 19 p. 608
118. BI 70 n° 23 p. 18
119. TMN p. 1457 cf. TMN 63 p. 5
120. QDV p. 155
121. TE p. 318
122. TG 80 n° 22 p. 20
123. TG 79 n° 19 p. 18
124. NMR déc. 74 p. 1 TG 1.11.49 p. 322 QUA p. 158 DD p. 22 Bl 72 n° 24 p. 26-27
125. CT p. 202
126. TE p. 320
127. TE p. 318
128. Bl 71 n° 21 p. 48
129. Bl 71 n° 21 p. 46
130. DD p. 258
131. RV 72 n° 14 p. 6
132. TG 76 p. 126 et 127
133. TG 76 p. 127
134. Paix p. 26
135. TG 75 n° 13 p. 399
137. LP p. 7
138. NMR déc. 74 p. 1
139. NMR déc. 74 p. 1
Les photocopies des documents peuvent être fournies
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