samedi 24 novembre 2012

Chez les Témoins de Jéhovah, il n'est pas bon du tout d'examiner les textes bibliques originaux, car "risques d' exclusions, être traités d' apostats, etc..,



"Il ne s'agit pas ici de nier le droit
de chacun à réfuter telles pratiques
ou telles croyances d'un mouvement
religieux s'il les juge erronées."
Réveillez-Vous! - 8 septembre 1997








Où la "grande foule" sert-elle par un service sacré ?

Reportons-nous au printemps de l'année 1980. Peu de Témoins de Jéhovah sont au courant de ce qui s'est passé en ces jours-là au siège central de Brooklyn et dans certaines congrégations de la région. 


Ainsi, nombreux sont ceux qui se sont fait baptiser il y a cinq, dix, voire quinze ans, et qui ignorent qu'à l'époque la Société procéda à une série d'exclusions pour le moins retentissantes. 


"Le Service du Royaume" (actuellement "Le Ministère du Royaume") du mois d'octobre 1980, page 1, première colonne, annonçait ceci: 


"Nous vous signalons avec tristesse que cinq membres de la famille du Béthel de Brooklyn ainsi que quelques autres frères de la région de New York ont été récemment exclus. 

Il y a eu quelques cas d'apostasie contre l'organisation et, dans plusieurs congrégations du peuple de Dieu, on a tenté de former des sectes. (Tite 3:9-11). 

Ces choses ne nous étonnent pas, car nous savons que nous vivons une époque difficile. Des déviations éprouvèrent également la congrégation du premier siècle, comme nous l'apprend la lecture des Saintes Ecritures.
- I Tim. 1:20; 4:1; II Tim. 2:17,18; I Cor. 15:12,13; Actes 20:29,30. - Nous espérons que ces personnes reviendront à la raison, se repentiront et retourneront à l'organisation de Jéhovah, pour leur bien éternel." 

Deux mois plus tôt, en août, cette communication faisait la une du Service du Royaume en anglais. 

Notons que les exclusions ne découlaient pas d'immoralité, de calomnie, de vol ou autres péchés similaires, mais bien d'apostasie, et il était précisé qu'il s'agissait d'apostasie contre l'organisation. 


Remarquons aussi que le ton du commentaire de la Société (qui se compare à la congrégation du premier siècle) ne manquait pas de culpabiliser ces "membres de la famille du Béthel et autres frères", 

puisqu'ils étaient dépeints comme des gens "blasphémateurs", "faisant attention à des paroles inspirées trompeuses et à des enseignements de démons", "bouleversant la foi de quelques-uns", " loups tyranniques", "disant des choses perverses". (se référer aux textes bibliques cités). 

Quelles sont donc ces "choses perverses" qui s'étaient étendues "comme la gangrène" (II Tim. 2:17) au coeur même de l'organisation ? 

Bien sûr, il serait vain de vouloir chercher une réponse dans les publications de la Société.


Mais il est certain que ceux qui furent excommuniés ne se firent pas prier pour donner les raisons de leur éviction à leurs proches et aux médias. 


Que de graves évènements ébranlèrent la Watch Tower au début des années 80, il ne subsiste pas le moindre doute. 

Que des Béthélites se réunirent clandestinement le soir dans leurs chambres pour réexaminer certaines doctrines et qu'ensuite ils se mirent à en discuter dans les couloirs du siège de Brooklyn est un fait à présent bien connu

Qu'à la même époque, un des instructeurs en vue de l'école de Galaad, Edward Dunlap, ainsi qu'un des membres du Collège Central, Raymond Franz, les rejoignirent et remirent en question plusieurs enseignements est évident. 

Que le Collège Central vit cela d'un très mauvais oeil et congédia de nombreux "déviationnistes" en fut, bien sûr, le résultat inévitable et logique. 



Avant de passer au vif du sujet, survolons très rapidement le déroulement des évènements majeurs qui se produisirent particulièrement entre avril 1980 et décembre 1981. 

Plusieurs membres du Béthel de Brooklyn et des environs de New York sont exclus en avril 1980. - Edward Dunlap fait également partie du lot du début 80. 

Raymond Franz, lui, ne subit pas le même sort, tout au moins pas à ce moment-là, car on ne trouve aucun motif tangible pour l'exclure.

 De plus, lors du vote de routine au sein du Collège Central, le quota requis des deux tiers n'est pas atteint, ce qui fait qu'aucune décision ne peut être prise dans ce sens. On demande toutefois à Franz de quitter le Collège Central et la famille du Béthel. 


Vers la fin du mois de mai 1980, Franz envoie sa lettre de démission au dit Collège et quitte le Béthel (Ceci n'est un secret pour personne, puisque, toujours dans le "Service du Royaume" d'octobre 1980 (août en anglais), nous lisons ceci:

 "Nous vous informons que frère Raymond Victor Franz n'est plus membre du Collège central et de la famille du Béthel de Brooklyn depuis le 22 mai 1980. (Nous précisons qu'il ne s'agit pas de frère Frédéric W. Franz, l'actuel président de la Société.)" 


Pour la petite histoire, précisons que Frédéric W. Franz est l'oncle de Raymond. 


Tout Témoin de Jéhovah qui veut bien se donner la peine de lire entre les lignes se rendra compte du lien évident qui existe entre la série d'exclusions et le départ de R. Franz, puisque les faits sont rapportés dans le même "Service du Royaume"


Après son départ de Brooklyn, Franz doit trouver un emploi pour assurer sa subsistance. 

Il est engagé par un certain Peter Gregerson, un frère qui dirige une petite chaîne de supermarchés en Alabama et qui a déjà beaucoup d'autres Témoins à son service. 


Gregerson lui procure également un logement dont il est le propriétaire. - (Signalons que Franz a quitté le Béthel en compagnie de son épouse). 



Gregerson s'était déjà posé pas mal de questions au sujet des doctrines de "l'esclave fidèle et avisé".

 Au fil du temps, ses doutes ne feront que prendre consistance. Au cours de ses recherches, une Tour de Garde (qui fera d'ailleurs l'objet de notre examen), va l'ébranler tout particulièrement 


(et pas seulement lui) et conforter sa décision de quitter l'organisation. 


Désirant à tout prix éviter l'exclusion, Gregerson écrit une lettre de disassociation qu'il remet à la Société le 18 mars 1981. 

Pourquoi une telle lettre ? Pourquoi choisir la disassociation plutôt que d'encourir l'exclusion ? 

Parce qu'à cette époque, celui qui se disassocie n'est pas relégué au rang des exclus. Les membres de la congrégation peuvent continuer à le fréquenter et à lui adresser la parole. 


Seule la disassociation consécutive à l'affiliation à un parti politique, à un emploi en conflit avec la Bible ou à l'accomplissement du service militaire est passible des mêmes sanctions que l'excommunication,


 mais pas une simple lettre de disassociation pour motif personnel. 


N'oublions pas que Gregerson à plus de trente coreligionnaires qui travaillent pour lui. De plus, il appartient à une très grande famille dont quasi tous les membres sont Témoins de Jéhovah.


Son exclusion entraînerait de sérieuses difficultés. 


Tout d'abord ses employés seraient dans une situation délicate et inconfortable; celle de se retrouver au service d'un exclu. 



Ensuite, les liens familiaux auxquels il tient seraient rompus avec la plupart de ses proches. 

La simple disassociation est donc de loin préférable. 


Mais comment la Société va-t-elle procéder pour exclure Raymond Franz ? 


Son stratagème va se révéler tout à la fois intelligent et calculé.
Le meilleur moyen de mettre définitivement hors course ce personnage fort encombrant, catalogué parmi les "traîtres",


 n'est-il pas de modifier les règles depuis longtemps établies ? Ne suffit-il pas simplement de décréter que toute forme de disassociation équivaut à une exclusion ?

Qu'il en soit ainsi ! - Le 15 septembre 1981, la Société fait paraître une Tour de Garde qui stipule ceci: 

"Si donc quelqu'un qui était chrétien choisit de se joindre aux hommes que Dieu désapprouve, 


il serait bien que la congrégation reconnaisse officiellement, par une brève communication, que la personne en question s'est retirée et n'est plus Témoin de Jéhovah. 

Ceux qui cessent d'être "des nôtres" en rejetant délibérément la foi et les croyances des Témoins de Jéhovah devraient à juste titre être considérés et traités de la même façon que les personnes qui ont été exclues pour avoir péché.

" (Traduction française parue dans la Tour de Garde du 15 décembre 1981 - "Le bon point de vue sur l'exclusion" - page 22 - sous le titre "Ceux qui se retirent volontairement"). 



Mesure-t-on vraiment toute la portée de cette nouvelle procédure ? 



Dans le but de régler ses comptes avec Raymond Franz, pour poser un tremplin sur lequel elle pourra mieux sauter pour l'exclure, la Société va automatiquement pénaliser tous les Témoins de Jéhovah !


Oui, les "frères et soeurs" du monde entier vont tous être punis parce qu'il faut absolument punir Raymond Franz ! 


Quelques temps plus tard, on "surprendra" Franz en compagnie de Gregerson, en train de prendre un repas dans un restaurant. 

Au vu des nouvelles données de la Tour de Garde du 15 septembre, ce repas sera le motif tout trouvé pour une excommunication en bonne et due forme. 


Le périodique ne précise-t-il pas qu'"un repas est un moment de détente et de fraternisation.


 Par conséquent, la Bible interdit aussi toutes relations amicales avec une personne exclue, comme lors d'un pique-nique, d'une soirée, d'une partie de ballon, d'une promenade à la plage, d'un spectacle ou d'un repas". 



Ainsi, le 31 décembre 1981, sous la pression de la machine judiciaire de la Watch Tower, Raymond Franz sera exclus. Comme le soulignera le magazine "Time", il aura perdu le ciel pour un simple repas au restaurant. 



Il était Témoin de Jéhovah depuis le 1er janvier 1939 (donc tout juste 43 ans) et membre du Collège Central depuis 1972.



Il écrivit de nombreux articles pour la Tour de Garde. Une de ses oeuvres marquantes fut l' "Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible", qu'il rédigea en collaboration avec d'autres membres du Béthel. 


En bref, pour rester sur l'essentiel pour l'instant, vous avez noté que la société avait trafiqué les textes Grecs concernant le Naos,(présence de Dieu,  ou, Hiéron,(l'en,semble du temple, 



en faisant croire, dans ses publications que le NAOS était l'ensemble du temple, pour brouiller la chose concernant la destinée éternelle  qui est en vérité "Dans le Ciel, et non éternellement" sur la terre".

Quand une équipe, s'est rendue compte de cette supercherie, en examinant les Originaux Grecs,


les dirigeants l 'ont su, et ont EXCLUS, ces gens honnêtes, mais en faisant en sorte qu' ils soient "EXCLUS", donc à ne pas fréquenter, par peur que ces gens EX TJ ensuite, n'informent tous les autres Membres T.J, et...Bonjour les dégâts et les profits en baisse.

Et donc, cette société à fait paraître cet article vu plus haut: nous vous signalons avec tristesse que 5 membres etc ... etc...


A présent, retournons à la question posée il y a quelques paragraphes: Quelles sont "les choses perverses" qui avaient secoué l'organisation ? 


Eh bien, beaucoup de points étaient remis sur le tapis, notamment la doctrine des "deux destinées" professée par les Témoins de Jéhovah. 

Cette doctrine sépare en effet les "vrais chrétiens" en deux classes bien distinctes: 1) une classe s'élevant à 144.000 élus cultivant comme espérance la vie dans le ciel, ainsi que le grand privilège de régner avec Jésus,


2) une autre classe comprenant tous les autres disciples du Christ qui aspirent vivre éternellement sur une terre transformée en paradis.

 De cette doctrine va découler un axiome pour le moins original, mais qui sera fortement contesté: Jésus n'est pas le médiateur entre Dieu et les hommes (en général), mais uniquement le médiateur entre Dieu et ce groupe de 144.000 élus.


 (Voir l'étonnante affirmation de la Société qui souligne que la Bible ne dit pas que Jésus est le médiateur entre Dieu et "tous" les hommes, mais seulement entre Dieu et "les" hommes) 


- (Consulter pour de plus amples informations "Questions des lecteurs" dans la Tour de Garde du 15 juillet 1979 et l'article "Bienfaits que procure un seul médiateur entre Dieu et les hommes" dans laTour de Garde du 15 février 1980). 



Un autre résultat surprenant mais qui s'imbrique parfaitement dans cette conception de la médiation, c'est que ceux qui font partie de la classe terrestre ne sont pas dans la nouvelle alliance (dont Christ est le médiateur), 


mais ils jouissent des bienfaits de cette alliance et de relations particulières avec Dieu uniquement par le fait qu'ils sont associés à ceux qui déclarent faire partie du "reste" des 144.000 vivants encore sur la terre (TG 15/2/80). 



Afin de rétablir un peu de discipline au sein de ces trublions qui empoisonnaient l'existence de l'organisation et qui mettaient en péril son unité, le Collège Central décida (entre autres), de faire paraître une Tour de Garde-clé. 


Elle est datée (en anglais) du 15 août 1980 et comporte deux sujets d'étude:


" The "Great Crowd" Renders Sacred Service Where ?" et " Sacred Service In This Time Of The End". 



Parue en français le 15 novembre 1980, les deux sujets d'étude sont libellés comme suit: " 0ù la "grande foule" sert-elle par un service sacré ? " et " Le service sacré au "temps de la fin" ". 


Nous nous attarderons, dans l'étude qui va suivre, au premier article, qui est de loin le plus important, et nous examinerons attentivement le texte de Révélation chapitre 7 versets 9 à 17, texte de base de cet article. 



Disons pour commencer que loin de rétablir l'ordre et la paix, ce périodique allait provoquer un énorme tollé et une vague de désapprobation et de critiques qui allait entraîner une nouvelle série de retraits et d'exclusions. 


Parmi ces retraits, nous relèverons celui de Jon Mitchell, un des secrétaires du Collège Central. 



Avant d'aller plus loin, et pour bien saisir toute l'essence de ce qui se déroula en 1980-1981 à Brooklyn, pour bien comprendre les tenants et aboutissants de la controverse et ses implications, il est nécessaire d'assimiler la signification de deux mots grecs qui se réfèrent étroitement au Temple de Dieu dans la Bible. 



Ces deux mots sont "NAOS" et "HIERON" (prononcer hiéron. - Pour la terminaison "on", détacher le o et le n, comme dans la ville de "Bonn" - cette remarque est valable chaque fois que vous trouverez "on" en grec). 



Que représentent donc le "Hiéron" et le "Naos" par rapport au Temple ? 


- Le "Hiéron" se réfère à l'ensemble du Temple, y compris les cours extérieures. C'est la totalité des structures du Temple. - On le traduit par "Temple". 

- Le "Naos" se réfère au coeur du Temple, à l'endroit le plus sacré. C'est le Sanctuaire, qui abrite le Saint et le Très-Saint. 


- On le traduit par "Sanctuaire", "Temple-Sanctuaire", "Temple", en notant que cette dernière traduction peut prêter à confusion avec le "Hiéron". Pour spécifier clairement que le texte original parle du Naos, une bonne traduction de la Bible utilisera "Sanctuaire" ou "Temple-Sanctuaire". 



William Vine (abondamment cité par les Témoins de Jéhovah dans d'autres circonstances), en donne une excellente définition dans son traité explicatif des mots grecs du Nouveau Testament ("Vine's Expository Dictionary of New Testament Words"): 



1. Hiéron - Le neutre de l'adjectif hiéros, "sacré", est utilisé comme substantif pour désigner "un lieu sacré, un temple" - par exemple, celui d'Artémis (Diane) - ou encore celui de Jérusalem. Il est employé pour l'édifice entier, avec ses pourtours et autres parties, mais il est distinct du naos, le "sanctuaire intérieur".


A part les Evangiles et les Actes, "hiéron" est uniquement utilisé en 1 Cor. 9:13.
Christ parla dans une des cours du temple, dans lesquelles tout le monde avait accès.

Hiéron n'est jamais employé métaphoriquement.
La construction du temple mentionné dans les Evangiles et dans le livre des Actes fut commencée par Hérode en 20 avant Jésus-Christ. 

Le temple fut détruit par les Romains en 70 de notre ère. 



2. Naos - "une chapelle ou sanctuaire".
Naos était utilisé:
- Chez les païens, pour désigner une chapelle abritant l'idole (miniaturisée par la suite).


- Chez les Juifs, pour désigner le sanctuaire dans le "Temple". Dans ce sanctuaire, seuls les prêtres pouvaient légitimement pénétrer.

Christ, étant de la tribu de Juda, n'était de ce fait pas prêtre. Il n'entra pas dans le naos du temple de Jérusalem lors de son séjour terrestre.

- Par Christ, métaphoriquement, pour désigner son propre corps physique.


- Dans l'enseignement des apôtres, toujours métaphoriquement, pour désigner l'Eglise, le corps mystique du Christ, ou encore une église locale, ou le corps physique d'un croyant pris individuellement.


- Pour désigner le "Temple" dans la vision de l'Apocalypse.

- Pour désigner le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l'Agneau, comme étant le "Temple" de la nouvelle Jérusalem céleste.


La distinction entre hiéron et naos 


est proprement définie dans la Tour de Garde du 1er août 1961 (en français), sous le titre "Le temple au temps des apôtres". - page 236. 



On lit donc  ceci "


 En réalité, ce temple ne comprenait pas un seul bâtiment, mais plusieurs constructions dont le sanctuaire-temple occupait le centre. 


La langue originelle explique très clairement cela, car les écrivains des Ecritures établissent une différence entre les deux par leur emploi des mots hiéron et naos. 



Hiéron se référait à tout le territoire dépendant du temple, tandis que naos s'appliquait à la structure même du temple, qui avait remplacé le tabernacle du désert." 



Dans le livre "Alors sera consommé le mystère de Dieu" (1969), on retrouve une explication similaire: "Le temple-sanctuaire ou naos (grec) n'occupait qu'une partie de l'enceinte du temple ... " (page 280). 



Cette distinction est encore présente dans l' "Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible" (1971)


 - page 144 - rubrique "Temple" (grec hiéron "temple", naos "sanctuaire, résidence (en particulier d'un dieu), temple"). 



Le dictionnaire biblique "Insight on the Scriptures" (en 2 volumes) publié par la Société en 1988 (à présent disponible en français sous le titre "Etude perspicace") est devenu très évasif quant à cette distinction. Sous la rubrique "Temple" il dit: "Habitation divine, lieu saint ou sanctuaire;


 qu'il soit matériel ou spirituel, lieu utilisé pour le culte. Le terme hébreu hékhaï, traduit par "temple", signifie aussi "palais". 



Les mots grecs hiéron et naos sont tous deux traduits par "temple" et peuvent désigner soit l'ensemble des bâtiments du temple, soit son édifice central; naos, qui signifie "sanctuaire" ou "habitation (demeure) divine" désigne parfois (ndlr: "at times" dans le texte anglais) précisément les chambres intérieures sacrées du temple". 



(Notons l'emploi inexact et abusif de "at times" / "parfois", alors que "naos" désigne principalement les pièces intérieures ! [Saint et Très-Saint]) 




Retournons aux commentaires de William Vine. 


Il ressort de ses remarques que le terme "hiéron" a uniquement été consigné dans les Saintes Ecritures pour désigner le temple terrestre, 


édifice fait de pierres, de bois, de métaux précieux et autres matériaux. 



Comme le temple céleste (c'est-à-dire dans la discussion qui nous intéresse, celui mentionné par Jean dans le livre de l'Apocalypse), n'est pas matériel, il aurait été illogique que l'apôtre le qualifie de "HIERON". 



C'est pourquoi Jean emploie NAOS pour désigner cet édifice spirituel. Ne perdons pas de vue que, d'après la Bible, le NAOS,


 c'est-à-dire le sanctuaire, ou temple-sanctuaire, représente le ciel même. 



Par conséquent, le temple qui est dans le ciel ne peut être que naos dans son intégralité, ne peut être que sanctuaire. 


Le problème est le suivant: 

Comment est-il possible que "la grande foule", vue par Jean dans la Révélation, ne se trouve pas dans le ciel, mais sur la terre,



 alors que le texte original grec montre sans ambiguïté qu'elle se trouve dans le naos ou sanctuaire, qui lui est dans le ciel ? 



Voici ce texte tel que nous le trouvons en Révélation chapitre 7, verset 15, passage décrivant la grande foule (2ème partie du verset): 

Kaï (et) latreuousin (ils sont rendant un service sacré) autô (à lui) èméras (de jour) kai (et) nuktos (de nuit) èn (dans) tô (le) naô (temple-sanctuaire) autou (de lui) 

(prononciation du texte grec et traduction littérale). 


On remarque donc que ceux de la grande foule rendent un service sacré dans le "naos" - Comme la langue grecque est soumise aux déclinaisons (voir plus loin), la graphie "naô" est en fait le mot "naos" décliné au datif (après "èn", dans).

Le texte que nous venons de mentionner est repris de l'ouvrage "The Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures" (en abrégé KIT) publié par la Watch Tower Bible & Tract Society of Pennsylvania en 1969. 




Pour ceux qui possèdent ce livre et qui ont la possibilité de vérifier, ils constateront que dans la traduction mot à mot en anglais, on trouve l'expression "temple-sanctuaire" en-dessous de "naos", en Révélation 7:15, alors que dans la traduction libre en seconde colonne, le terme "temple-sanctuaire" est réduit à "temple". 


Comment donc "déménager" la grande foule en la faisant passer du ciel (naos, sanctuaire, temple-sanctuaire) sur la terre 


(ou, comme le précise l'organisation, dans la cour terrestre du temple ou "Cour des Gentils") ? 

Apparemment, rien de plus simple !

 La Société va greffer une "extension" artificielle au mot naos, en affirmant qu'il peut aussi, dans certaines circonstances, désigner le temple tout entier, avec ses structures extérieures. 


- (Voir "Insight" et "Etude perspicace"). 

Ainsi, lorsque le livre de la Révélation affirme que cette grande foule adore dans le naos, 

elle dira: Oui, mais il faut donner un autre sens à "naos". Il faut entendre ici que la grande foule ne se trouve pas dans le temple, mais à l'extérieur de celui-ci, dans les parvis terrestres du temple. 





Puisque cet article à été sérieusement étudié et apprécié de beaucoup, 

je me permet donc de rajouter une suite très significative.



rappel :


Des membres Témoins de Jéhovah, au siège, comme Franz etc,, ont remarqué des erreurs de traduction qui leur semblaient plutôt de la "FALSIFICATION",


Ces membres en ont donc parlé à  beaucoup de leurs amis, étonnés qu' une "ERREUR" pareille à pu se produire et être éditée.  


CE QUI LEUR A VALU D' ETRE " EXCLUS"


 Ceci  Concernant le NAOS et le "HIERON".



La watch-Tower utilise toutes les combines, quitte à falsifier les textes Originaux bibliques,

pour nier la réalité de l 'enfer éternel et du paradis dans le ciel, le royaume de DIEU.




SUITE !!! Assez long, mais, très intéressant !! Très révélateur !!


Avec les réelles explications,rectifications et précisions  en Grec.


La société des Témoins de Jéhovah n'aime pas du tout que ses membres "examinent" si ce qu' elle dit est vrai !!


Voyez  que,quand des membres honnêtes et sincères se rendent compte de la supercherie, examinent avec les textes originaux, (Hébreu-Grec),


 en parlent entre eux,sont vite "EXCLUS" et traités d' Apostats à éviter



SUITE donc du Message Précédent !!


Et ce qui semble incroyable devient réalité.


On va supposer que ce que Jean a vu n'est pas vraiment ce qu'il a vu ! 


Non, probablement Jean n'a pas vu la grande foule dans le naos (en faisant fi du texte grec),


 mais dans la cour extérieure du temple réservée aux Gentils ! 



Nous avons la preuve de cette vision "revisitée" 



de l'apôtre dans la Tour de Garde du 1er juillet 1996 - page 20 - 


qui déclare: " Etant donné qu'ils (les membres de la grande foule) ne sont pas des Israélites spirituels, membres de la classe sacerdotale, 


Jean les a probablement vus qui se tenaient dans la cour extérieure du temple, la Cour des Gentils." 


Cette affirmation est à peine croyable et téméraire ! Jean, guidé par l'esprit saint, écrit ce qu'il voit vraiment, la grande foule qui adore (rend un service sacré) "èn tô naô, "dans le temple-sanctuaire". 


La Société se rend certainement compte de la liberté qu'elle prend avec les Saintes Ecritures,


 puisqu'elle tempère ses propos avec un précautionneux "probablement". 



Mais " Ne dramatisons pas !", dira-t-elle.


 Si nous précisons qu'il s'agit (probablement) de la Cour des Gentils, nous ne nions pas du tout que la grande foule soit dans le naos. Nous disons simplement que le naos est plus que le sanctuaire, c'est un domaine plus étendu qui comprend les autres structures du temple.


Et c'est ici qu'un dérapage va se produire ...

Pour prouver que le mot NAOS signifie plus que le sanctuaire lui-même, la Société va citer quatre exemples. 


Nous retrouvons ceux-ci dans la Tour de Garde mentionnée ci-avant, datée du 15 novembre 1980 (édition française), où nous lisons (au bas de la page 15): 



"Le terme grec "naos" désigne souvent le sanctuaire intérieur, symbole du ciel même. 



  • MAIS c'est le temple ("naos") tout entier qui demanda 46 ans de travail.

  • C'est le temple ("naos") tout entier qui fut détruit par suite du jugement de Dieu.

  • C'est dans les cours du temple ("naos") que Jésus chassa les changeurs.

  • C'est encore dans les cours du temple ("naos") que Judas jeta les 30 pièces d'argent.

PAR CONSEQUENT, il est logique de dire que la "grande foule" sert Dieu dans les cours terrestres du temple spirituel."



Ce périodique est particulièrement important, puisque nous rappelons qu'il a été


le déclencheur de nombreuses défections et exclusions dans les rangs des Témoins. 



Commençons tout d'abord par la troisième proposition:


 C'est des cours du temple ("naos") que Jésus chassa les changeurs. 


L'organisation nous induit en erreur, parce que les marchands que Jésus chassa ne se trouvaient pas dans le naos, mais dans le HIERON. 


La Tour de Garde du 1er août 1961 (citée plus haut), dit que "Jésus trouva tout ce négoce dans le hiéron." - page 236, § 2.



"Etrange" voyage; dix-neuf ans plus tard, 


"tout ce négoce" s'envole dans le naos ! 



A présent, avez-vous remarqué quelque chose d'inhabituel en lisant l'article "Où la "grande foule" sert-elle par un service sacré ?" 



Non ? Eh bien, voilà: Les textes bibliques relatifs à cet épisode des évangiles


"ne sont pas mentionnés" ! 



Ce sont Matthieu 21:12; Marc 11:15; Luc 19:45; Jean 2:14,15. 



Soyons attentifs et pratiquons notre grec (selon la KIT) 


Matthieu 21:12 

Kaï (et) eïsèltèn (entra) Ièsous (Jésus) eïs (dans) to (le) iéron (temple), 

kaï (et) èksébalèn (chassa) pantas (tous) tous (ceux) pôlountas 


(vendant) kaï (et) agoradzontas (achetant) èn (dans) tô (le) iérô (temple). 


Marc 11:15 


Kaï (et) eïsèltôn (étant entré) eïs (dans) to (le) iéron (temple) èrksato (il 


se mit) èkbaleïn (à chasser) tous (ceux) pôlountas (vendant) kaï (et) 


tous (ceux) agorazontas (achetant) èn (dans) tô (le) iérô (temple). 


Luc 19:45 

Kaï (et) eïsèltôn (étant entré) eïs (dans) to (le) iéron (temple) érksato (il se mit) èkbaleïn (à chasser) tous (ceux) pôlountas (vendant). 

Jean 2:14,15 


Kaï (et) éurèn (il trouva) èn (dans) tô (le) iérô (temple) tous (ceux) pôlountas (vendant) boas (bétail) kaï (et) probata (brebis) kaï (et) péristéras (colombes) kaï (et) 


tous (ceux) kèrmatistas (changeant) katèménous (étant assis) kaï (et) poïèsas (ayant fait) fraguélion (un fouet) èk (avec) skoiniôn (des cordes) pantas (tous) èksébalèn (il chassa) èk (hors) tou (du) iérou (temple). 




Ainsi, dans les quatre versets qui décrivent les évènements au cours desquels Jésus chassa les marchands du temple, on voit très bien que le mot grec utilisé dans les évangiles est bien HIERON et pas naos. (Note: hiéron est sujet aux déclinaisons). 



Passons maintenant à la proposition numéro 2 : C'est le temple ("naos") tout entier qui fut détruit par suite du jugement de Dieu. 



Là encore, les textes bibliques brillent par leur absence. 


Les voici: Matthieu 24:1,2; Marc 13:1-3; Luc 21:5,6. 



A nouveau, la Société "falsifie" la Parole de Dieu.


Ce n'est pas naos qui est utilisé dans l'original, mais encore une fois HIERON. 


Pour ne pas alourdir cet exposé, nous ne citerons pas le texte dans son entièreté.


Nous demandons aux lecteurs qui possèdent la KIT de vérifier par eux-mêmes. Ils reconnaitront facilement le mot hiéron, même décliné, dans les textes des évangiles. 

Matthieu 24:1,2 

verset 1 : tou (du) iérou (temple) ... tas (les) oïkoudomas (constructions) tou (du) iérou (temple). 


Marc 13:1-3 et Luc 21:5,6 

Identique. - "tou iérou", temple, du temple. 



Abordons la quatrième proposition: C'est encore dans les cours du temple ("naos") que Judas jeta les 30 pièces d'argent. 


Le texte biblique - Matthieu 27:5 - est cité dans la Tour de Garde au paragraphe 7, à la page 16. 


Reprenons-le dans la KIT. 

Kaï (et) rifas (ayant jeté) ta (l') arguria (argent) eïs (dans) ton (l') naon (habitation divine) 

Il est particulièrement intéressant de noter que la KIT traduit (dans le texte mot à mot) la préposition "eïs" par l'anglais "into", terme qui est repris par la Société dans la traduction libre de la deuxième colonne, ainsi que dans la Traduction du Monde Nouveau (TMN).


Or, "into" exprime une idée de mouvement. Jeter quelque chose "vers et dans" un lieu, en direction de, du côté de. 


La règle est la même pour la préposition "eïs" Par exemple, je rentre dans une maison = "eïs" - (il y a mouvement, celui de pénétrer dans la maison).


Je suis dans la maison = "èn" - (en anglais ou néerlandais = in). (il n'y a pas de mouvement, je suis dedans. 

Nous avons déjà entrevu les déclinaisons. 

Pour apporter encore quelques éclaircissements au lecteur, précisons que le grec ancien est soumis à cinq cas de déclinaisons qui sont le nominatif (N), le vocatif (V), le génitif (G), le datif (D) et l'accusatif (A). 


Voici les déclinaisons pour les substantifs masculins qui se terminent en os et ceux qui sont neutres et se terminent en on, donc en l'occurence applicables à naos et à hiéron: 


Nominatif     naos     iéron
    
Vocatif         naé      iéron
    
Génitif         naou     iérou
    
Datif            naô       ièrô
      
Accusatif      naon     iéron
      

Déclinaisons de l'article masculin et neutre: 


Nominatif        o       to
   
Génitif            tou    tou
   
Datif               tô      tô
   
Accusatif         ton     to
   

(Pas de vocatif)

1) La préposition "eïs" (avec mouvement) se construit avec l'accusatif. 

2) La préposition "èn" (sans mouvement) se construit avec le datif. 


3) La préposition "èk" (avec mouvement) (hors de) se construit avec le génitif. 



Vous êtes à présent capables de mieux saisir les formes de "naos" et de "hiéron" dans les exemples que nous avons cités ci-dessus. 



En tô naô - (Ils rendent un service sacré dans le sanctuaire - sans mouvement)

Voir Rév. 7:15 - construction: èn + datif. 

Eïs ton iéron (Jésus qui entre dans le temple - avec mouvement)


Voir Mat. 21:12; Marc 11:15; Luc 19:15; Jean 2:14,15 - construction: eïs + accusatif. 

Ek tou iérou (Jésus qui les chasse hors du temple - avec mouvement)
Voir Jean 2:15 - construction: èk + génitif. 


Dans le passage de Matthieu 27:5, la Société "nous induit en erreur". 


Elle fait croire que  Judas se trouve dans une des cours du temple et que c'est dans cette cour qu'il jette les pièces d'argent. Elle affirme par conséquent que cette cour fait partie du "naos", puisqu'elle est une "extension du temple". 



Mais ce n'est pas du tout cela. Judas se trouve bien dans le "hiéron" (ce que le contexte sous-entend),


et de cet endroit-là, il jette l'argent, soit dans le naos ou sanctuaire (ce qui est assez improbable) soit dans la direction du naos (eïs = mouvement). 



Voilà qui est tout à fait différent. 


Le mot "naos" est donc parfaitement d'application ici. Il ne désigne pas l'endroit où Judas se trouve, mais l'endroit "dans" ou "en direction duquel" ou "vers lequel" il jette l'argent. 


La TOB (Traduction Oecuménique de la Bible) rend avec précision le sens de la préposition "eïs" : "Alors il se retira en jetant l'argent du côté du Sanctuaire, et alla se pendre." 



Il nous reste enfin à commenter la première proposition de la Société. 



Mais c'est le temple ("naos") tout entier qui demanda 46 ans de travail. 

Le texte biblique - Jean 2:19-21 - est repris dans la TG (15/11/80) à la page 15, au paragraphe 4. 

Le périodique cite la Bible de Jérusalem: "Jésus leur répondit: 'Détruisez ce sanctuaire (naos) et en trois jours je le relèverai.'


 Les Juifs lui dirent alors: 'Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire (naos), et toi, en trois jours tu le relèveras ?' Mais lui parlait du sanctuaire (naos) de son corps." 



Remarquons que c'est Jésus le premier qui emploie le mot "naos". Comme il parle de son propre corps, il est bien évident qu'il ne peut que proposer "naos" et non "hiéron" qui par définition se rattache au temple matériel (référence W. Vine).



Christ en vient à dire que son corps de chair est semblable à un sanctuaire, un lieu sacré où "il a plu à Dieu", dit l'apôtre Paul aux Colossiens (1:19), "de faire habiter en lui toute la plénitude" (TOB). 


(Remarquons en passant que ce texte est


 "totalement" détourné de sa signification dans la Traduction du Monde Nouveau. 


- En effet, il y est dit: "(de faire) habiter en lui toute plénitude." - au lieu de "tout la plénitude" 


- Cette suppression de l'article est intentionnelle, (très grave donc !!!).



Elle a pour but de "diminuer" le rôle de Jésus et surtout de saper les preuves de sa Divinité.


oti (car) èn (dans) autô (lui) eudokèsèn (il trouva bon) pan 


(toute) to (la) plèrôma (plénitude) katoikèsaï (d'habiter)


(Suppression de l'article to = la). 


En Colossiens 2:9 "to plèrôma" a cependant été traduit par "la plénitude", car il était impossible de faire autrement:


 "parce que c'est en lui que toute la plénitude de la qualité divine habite corporellement." 


( ... Impossible de dire: "toute plénitude de la qualité divine").


Hélas, dans ce dernier texte, nous tombons sur une nouvelle "mystification":


 L'original grec dit: "pan to plèrôma tès téotètos" -


 ce qui signifie: "toute la plénitude de la divinité (KIT = "godship") et pas de "la qualité divine"

 (On comprendra la raison de ce "montage") 


Ce sanctuaire qui va bientôt être détruit par la mort, Jésus le ramènera à la vie par la résurrection. 



Bien sûr, les Juifs ne comprennent pas ou feignent de ne pas comprendre. 


Pour répondre au Maître du tac au tac et le mettre "au pied du mur", il est impératif qu'ils lui opposent les mêmes arguments, qu'ils lui opposent les mêmes termes ! 



Il s'est comparé au naos ? Identifions-le au naos ! 


Notons qu'envisager l'autre version serait plutôt curieux : "Jésus leur répondit: 


'Détruisez ce naos et en trois jours je le relèverai.' Les Juifs lui dirent alors: 'Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce hiéron, et toi, en trois jours tu le relèveras ?' Mais il parlait du naos de son corps." 


Si les Juifs s'étaient servis du mot hiéron, en demandant "et toi, en trois jours tu le relèveras ?", qu'aurait au juste représenté le pronom "le" ? Le hiéron évidemment, alors que Jésus avait dit qu'il relèverait le naos ! 


Le but des Juifs était de montrer combien l'affirmation de Jésus était exagérée et impossible à réaliser. C'est pourquoi ils opposèrent trois jours à 46 ans, une période environ 5.500 fois plus longue ! 


Conclure de la réplique les Juifs qu'ils assimilaient le terme naos à la totalité du temple, y compris ses cours et autres superstructures, c'est aller un peu vite en besogne. 



Mais nous n'avons pas encore épuisé le sujet. 


Rappelons tout d'abord que nous venons de démontrer que la Société "a tenté" de résoudre le problème soulevé par Révélation 7:15 en "ne disant pas la vérité"  à sept reprises (sept textes bibliques truqués) et en donnant des explications qui n'en sont pas pour deux autres passages bibliques. 



Mais elle nous "induit en erreur" à bien d'autres occasions ! 



Par exemple, non seulement elle affirme sans sourciller en bas de la page 15 de la fameuse Tour de Garde du 15/11/80 


que les changeurs se trouvaient dans le naos, elle le répète à la même page 15, un peu plus haut, au paragraphe 4, où elle dit: "Ainsi, quand la Bible parle de Jésus-Christ qui chasse les changeurs et les marchands hors du temple d'Hérode, le texte original emploie le mot grec naos." 



Remarquez aussi l'étrange coupure qui apparaît dans le même paragraphe. Après avoir écrit ce que nous venons de mentionner, le périodique continue ainsi: "Nous lisons: Jésus leur répondit ..." - Ce "nous lisons" n'a absolument rien à voir avec la phrase précédente ! 


Considérez également l'inexactitude au paragraphe 2, page 14, à la 5ème ligne: "Cet homme, qui venait de contempler en vision 144.000 Israélites spirituels, écrit ceci: 


"Après ces choses, j'ai vu, et voici une grande foule ..." 



Très couramment, l'organisation nous ressert la même "inexactitude"qui, il faut le réaffirmer avec force, est sans doute loin d'être innocente. 


Elle égare la plupart de ceux "qui ne se donnent pas la peine de vérifier". 


Ouvrez votre Bible au chapitre 7 de la Révélation, et lisez le verset 4 (dans la Traduction du Monde Nouveau) : " Et j'ai entendu le nombre de ceux qui ont été scellés: cent quarante-quatre mille, scellés de toutes les tribus des fils d'Israël:" 



Que constatez-vous ?


Que l'apôtre Jean n'a pas pu contempler en vision 144.000 Israélites spirituels avant de voir la grande foule (comme le dit la Tour de Garde), puisqu'il "n'a pas vu" ces 144.000.     Il n'a entendu que leur nombre ! 


Jean "entend" le nombre et ensuite "il voit"   une grande foule. 



Il y a là matière à réflexion, n'est-ce-pas ? 


D'autant plus qu'au chapitre 14 du livre de la Révélation au verset 1, il voit les 144.000, 



... mais plus trace de la grande foule ! 



Mais, au fait, en nous penchant sur ce chapitre 14, verset 1, posons-nous certaines questions très pertinentes:



Comment Jean peut-il être sûr qu'ils sont bien 144.000 ?


Parvient-il à compter ce groupe impressionnant ou répète-t-il simplement le chiffre qu'il a entendu plus tôt ?


Comment est-il capable de porter un regard global sur un aussi grand nombre qu'il est pratiquement impossible de dénombrer d'un simple coup d'oeil ?



N'est-il pas devant une grande foule ?

Imaginez une assemblée de circonscription d'environ 600 assistants.

Difficile de les voir "panoramiquement" tous à la fois ! Que dire à présent d'une grande foule 240 fois plus nombreuses ? 


Un internaute qui a lu cet article nous a donné l'exemple d'une assistance à un match de foot : quand le présentateur annonce une capacité de 20 000 places (chiffre abstrait)


 et que, lorsqu'une fois avoir allumé la télé, vous voyez ce que cela représente, il y a de quoi voir une foule que l'on ne peut pas dénombrer ! 


Laissons tout ceci à votre "profonde" méditation.



Nous n'avons pas encore terminé notre voyage. 


Connaissez-vous le mot "énôpion" ? 


Enôpion, nous apprend le dictionnaire grec, signifie "devant", "en face de", "en regard de". 




Notons ses différentes applications dans le livre de la Révélation: 

  • Rév. 1:4 - De la part des sept esprits qui sont devant (énôpion) son trône ...



  • Rév. 4:5 - Sept lampes de feu qui brûlent devant (énôpion) le trône ...


  • Rév. 4:6 - Et devant (énôpion) le trône il y a comme une mer pareille à du verre ...


  • Rév. 4:10 - 24 anciens tombent devant (énôpion) Celui qui est assis sur le trône ...

  • Rév. 7:9 - Une grande foule ... se tenant debout devant (énôpion) le trône ...

  • Rév. 7:11 - Tous les anges ... sont tombés sur leur face devant (énôpion) le trône...
  • Rév. 7:15 - Voilà pourquoi ils sont (la grande foule) devant (énôpion) le trône ...

  • Rév. 8:3 - Sur l'autel d'or qui était devant (énôpion) le trône.

  • Rév. 9:13 - De l'autel d'or qui est devant (énôpion) Dieu ...

  • Rév. 11:4 - Les deux oliviers ... devant (énôpion) le Seigneur de la terre ...

  • Rév. 11:4 - Les deux porte-lampes ... devant (énôpion) le Seigneur de la terre.

  • Rév. 14:3 - Et ils chantent (les 144.000) ... devant (énôpion) le trône ...


  • Il est curieux de constater que tous se trouvent devant le trône, ou devant Dieu, ou devant le Seigneur de la terre,

     et il n'y a "aucune différence de position" entre les 144.000 et la grande foule, ou entre les autres symboles célestes et cette même grande foule.

Pourquoi Jean emploie-t-il "invariablement" le mot "énôpion", alors qu'il y a d'autres façons en grec pour exprimer le lieu, tel que "devant", "au front de", "en face de" ?


Et si la grande foule est "devant", comment peut-elle être "à l'extérieur" ?
De bien étranges constatations ...



Pour terminer cet exposé, nous verrons finalement d'autres tactiques assez astucieuses utilisées par la Société pour "masquer" le problème causé par "naos" et "hiéron"



Ainsi, toujours dans la Tour de Garde du 15/11/80 (page 15, § 5), elle cite Esaïe chapitre 66:6: 


"Un fracas a retenti dans la ville, une clameur dans le temple [naos dans la version grecque des Septante]; c'est le bruit de Jéhovah qui paie à ses ennemis leur salaire." (Bible de Crampon).


 "Une grande rumeur s'élève de la ville, une rumeur sort du temple [naos]; c'est la voix de l'Eternel qui paie leur salaire à ses ennemis." (Bible du Rabbinat français)."



Que veut prouver la Société par ce passage biblique répété sous deux versions différentes ? Que naos équivaut à la totalité du temple ?


 Que la grande foule, bien qu'étant dans la cour des Gentils, se trouve malgré tout dans le naos ?



L'exemple est plutôt mal choisi, car le prophète Esaïe parle du temple de Salomon qui lui, était "beaucoup moins étendu" que celui d'Hérode (Voir "Auxiliaire ..." - plans des temples 


- la plus grande partie du terrain où se trouve le temple bâti par Salomon comprend des bâtiments administratifs, des entrepôts, la maison de la forêt du Liban, le palais du Roi, des cours à usage profane 


- L'aire sacrée du temple est fort réduite, et les cours d'adoration et de prières [des Gentils, des femmes, d'Israël] n'existent pas).


 Dans ce cas bien précis, le naos est évidemment le temple tout entier et le terme "hiéron" (hiéros = sacré) n'est pas d'application.


Abordons une autre tactique.


Respectivement: chap. de "Révélation" - texte grec - T.M.N.

  • 11:2 - tou naou - du temple (-sanctuaire)

  • 11:19 - èn tô naô - dans le temple (-sanctuaire)

  • 14:15 - èk tou naou - (hors) du temple (-sanctuaire)

  • 15: 5 - o naos - le sanctuaire

  • 15: 6 - èk tou naou - (hors) du sanctuaire

  • 16: 1 - èk tou naou - (hors) du sanctuaire

  • 16:17 - èk tou naou - (hors) du sanctuaire

  • 3:12 - èn tô naô - dans le temple

  • 7:15 - èn tô naô autou - dans le temple à lui (dans son temple)
On constate donc que la TMN (Traduction du Monde Nouveau) rend "naos" par "temple-sanctuaire", "sanctuaire", dans tous les passages du livre de la Révélation où apparaît "naos", 

sauf au chapitre 3 verset 12, et évidemment au chapitre 7 verset 15 !


Terminons par cette fameuse phrase de la non moins fameuse Tour de Garde du 15 novembre 1980 : " D'autre part, ceux qui estiment actuellement faire partie de cette "grande foule", dont le rassemblement est en cours, s'attendent-ils à monter au ciel et à devenir des créatures spirituelles semblables à des anges ? 

Ont-ils seulement le désir d'aller au ciel ? Ils vous répondront non."
Mais bien sûr ! Demandez à un catholique et à un protestant s'ils désirent monter au ciel. 

Ils vous diront oui.

Demandez à un bouddhiste s'il aspire atteindre le nirvana. Il vous dira oui.
Demandez à un Chinois s'il souhaite rejoindre ses ancêtres. Il vous dira oui.
Voilà ce qui s'appelle raisonner par l'absurde.

Si les Témoins de Jéhovah de la "classe terrestre" répondent non, c'est parce qu'on leur a "appris" à dire "non".

Mais "on voudrait nous faire croire que",

 parce qu'ils disent non,   le naos n'est pas au ciel. 


Il en est de même, de la part  cette société Watch-Tower, concernant Beaucoup de textes bibliques, où elle ne se gêne pas de falsifier, tronquer,etc.. la parole de Dieu,


 de faire croire ce qu' elle veut que les membres croient, par imprudence, car ils disent amen  et avalent TOUT ce  que peut leur enseigner cette secte..SINON "ATTENTION" à eux !!!


J'invite les Témoins de Jéhovah à examiner et se rendre à l'évidence qu' ils sont trompés et abusés  par leurs dirigeants,leur société,


Saisissant l'opportunité de leur méconnaissance en Hébreux Grec, et même très peu de connaissance biblique,  appliquer cette Parole du Seigneur:


Sortez du milieu d' elle ....... !!


Demandez au Seigneur,criez à LUI, s'il le faut , de vous éclairer et vous montrer "Là" où IL vous veut, que DIEU vous délivre de cette Organisation...


Un Livre d'un EX T.J existe et dit bien:


Entrée facile, sortie Difficile !!


ETC....ETC.....   ABREGEONS !!!!!! Car très  Long.

Juste pour démontrer que ceux qui se rendent compte, en examinant les Saintes écritures, dans ses Originaux, Hébreu et Grec, et qui se rendent compte,oui, que la société Watch-Tower se moque de son monde,de ses membres, en falsifiant, tronquant, etc... les saintes écritures, et sont "REPERES" par des gens honnêtes,


 Alors, "EXCLUSIONS" avec interdiction aux T.J de fréqenter ces "Apostats", exclus", ...
Pas honnête !! Pas Vrai ???

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